Atelier de formation des membres et relais départementaux de la PASCiB
Le vendredi 11 janvier 2019 a démarré à l’hôtel KTA, Cotonou, l’atelier de formation des formateurs sur l’analyse budgétaire en nutrition dans le cadre de la mise en œuvre du projet SEIN-BENIN (S’Engager et Investir plus dans la Nutrition). Démarré à 10 heures cette rencontre a connu la participation des Organisations membres de la Société Civile notamment les organisations membres de la PASCiB et ASCINB, les représentants du SP-CAN (Conseil de l’Alimentation et Nutrition), et du ministère des finances etc.
Cette rencontre visait à renforcer les capacités des organisations et membres de l’ASCINB en analyse, influence, suivi des budgets de nutrition, afin qu’ils soient capable de jouer leurs rôles de contrôle citoyen et pousser les gouvernants à plus d’investissements et de redevabilité en matière de la nutrition au Bénin.
- La cérémonie d’ouverture avec deux allocutions
Dans leurs allocutions d’ouverture, le Président de la PASCiB et la Vice-Présidente, en les personnes des Messieurs Aurélien ATIDEGLA et Madame Léontine IDOHOU, ont présenté le contexte et l’importance de la formation.
L’objectif global de la formation est de « Renforcer les capacités des organisations et membres de l’ASCINB en analyse, influence, suivi des budgets de nutrition, afin qu’ils soient capable de jouer leurs rôles de contrôle citoyen et pousser les gouvernements à plus investissements et de redevabilité en matière de la nutrition au Bénin ».
- Des communications suivies de débats
La première communication a été faite par le Président de la PASCiB et a porté sur la « Cycle budgétaire ». Cette présentation s’est articulée autour de cinq points que sont :
- Définition de quelques concepts clés de la finance,
- Les Règles et principes d’encadrement,
- L’innovation actuelle au niveau de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances (LOLF) ;
- Quelques innovations du nouveau cadre de gestion,
- Calendrier et acteurs budgétaires, les moments adéquats pour le plaidoyer.
Le processus d’élaboration budgétaire de l’année (n+ 1) commence en Février de l’année (n) ainsi les premières actions de plaidoyers doivent s’inscrire entre le mois de janvier et Février pour avoir plus d’impacts et être prise en compte. Il existe aussi la possibilité, dernier recours pour se faire entendre en décembre lors de la revue du Budget au parlement.
La seconde communication faite par Monsieur KINDJI a consisté en la présentation de la « Lecture du budget et nomenclature ». Elle a porté sur l’explication du code du ministère (section), titre du ministère, Type d’Unité, numéro service, Fonctionnaire, N° séquentiel. La deuxième partie de la communication a porté sur la nouvelle nomenclature à la quelle deux classes ont été ajouté (la classification programme, et la classification fonction) pour mieux cerner la finalité socio-économique de la dépense.
La troisième communication «Elément de base sur le plaidoyer budgétaire pour la nutrition » faite par le Président ATIDEGLA a abordé la définition du plaidoyer et plaidoyer budgétaire, les finalités d’un plaidoyer, quelques terminologies budgétaires ; les Préalables pour mener un plaidoyer budgétaire Ainsi dans cette communication un focus a été fait sur le Budget participatif et budget citoyen le communicateur a mis en relief la constante entre ces deux terminologie a été abordé qui retient la participation des citoyens ainsi que leur accès au budget (budget traduit en langue locale). Pour créer des effets levier il faut prioriser des aspects importants de la nutrition car les ressources sont limités L’accent a aussi été mis sur les sept préalables jugés très important quand on veut mener un plaidoyer budgétaire
- Connaitre le cadre institutionnel et la politique de financement de la nutrition
- Apprécier l’estimation du coût de mise en œuvre du plan
- Connaître le cycle budgétaire
- Comprendre les principales étapes de l’élaboration du budget
- Connaitre le calendrier budgétaire
- Assurer la formation spécifique des acteurs (etc)
Les débats ayant suivi ces communications ont connu la participation active de la grande majorité des participants. Au nombre des points saillants qui ressortent des discussions, nous pouvons retenir : l’absence de plan stratégique au niveau de la PASCiB, le faible ancrage de la PASCiB à la base, les méthodes et moyens mis en œuvre par la PASCiB dans la réalisation de sa mission. Des suggestions faites, nous pouvons retenir : la tenue d’une convention nationale pour mieux connaître les membres de la PASCiB, l’organisation d’une conférence de presse, la construction des alliances stratégiques afin d’assurer la veille citoyenne dans des domaines où la PASCiB n’intervient pas encore. Face à toutes ces questions, des réponses ont été apportées afin de satisfaire les inquiétudes des intervenants.
Les travaux de groupe et une communication
Cette session a connu deux phases à savoir l’analyse du rôle de la PASCiB dans le cadre institutionnel et implications et la présentation d’une communication sur les concepts clés et principes clés de la GRD. La première partie s’est réalisée en groupes (2 groupes). Quant à la communication, elle s’est articulée autour des points suivants : l’approche du cadre logique et le cadre logique, la Gestion axée sur les résultats (GAR), les incontournables et promesses de la GAR. Les débats ayant suivi cette communication ont éclairci davantage les opinions des membres.
Hermann S. TOSSOU
Angèle K. BIAO