Une délégation régionale de la Direction du projet Benkadi a séjourné au Bénin du 15 au 18 juillet 2024. Conduite par le Directeur régional du Projet, Sylvestre Timtoré, les hôtes du Bénin ont aussi visité des partenaires de mise en œuvre du projet au-delà des quatre murs de l’unité de gestion à Godomey.

Le Directeur Régional du projet, Sylvestre Timtoré, le Chargé du suivi et de l’évaluation du projet au plan régional, Aboubacar Traoré et l’Expert régional en communication et plaidoyer, Khaled Yattara étaient en visite au Bénin. Pendant quatre jours, la délégation en évaluation opérationnelle et d’appui conseil a échangé avec les membres des différents compartiments de l’unité de gestion au Bénin.

Les différentes activités conduites, le respect des indicateurs, la fiabilité des statistiques, le taux de consommation de crédits, et la démarche de mise en œuvre des activités, tout a été scruté par les hôtes de Benkadi au Bénin. Après les travaux en deux jours au bureau, la délégation du Directeur régional a visité les partenaires de mise en œuvre (PMO) avant de formuler des recommandations. Elle a entre autres tenu une séance de travail à la Mairie des Aguégués pour écouter le Maire Marc Gandonou, point focal des maires sur le projet Benkadi.

L’appréciation de l’appui des PMO de Benkadi à l’endroit des communautés, les expériences avec les groupes de réflexion multi-acteurs et la rencontre avec des bénéficiaires sur site, ont permis d’avoir assez d’informations sur la conduite du projet. Les discussions sur les résultats du projet, notamment : les renforcements des capacités, le fonctionnement des groupes de réflexion, l’insertion de l’adaptation basée sur les écosystèmes ( AbE) dans les plans de développement communaux (les PDC) et l’appui aux plans de gestion et d’aménagement des réserves (PAG) les bonnes pratiques AbE ont meublé la visite. 

Quelques difficultés et de perspectives ont été abordées. Il est à mentionner qu’après la commune des Aguégués, la délégation a rendu visite à l’ ODDB à Akpakpa dans la commune de Cotonou pour apprécier aussi le point des activités, la stratégie de mise en oeuvre, les résultats obtenus et les difficultés rencontrées. 

La visite de terrain s’est achevée à Tankpè dans la commune de Calavi par la séance de travail au siège de JVE ONG. 

Cel com/Benkadi Bénin

   • Visite du Directeur Régional de Benkadi au...  

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Le personnel de la plateforme des Acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB) a effectué une descente de terrain dans l’un des espaces de sa zone d’intervention, la basse vallée de l’Ouémé, du 24 au 28 juin 2024. Une occasion pour toucher du doigt la réalité de la nécessité de protéger l’environnement dans lequel nous vivons.

Les merveilles de la biosphère de la basse vallée de l’Ouémé ont été visitées grâce aux partenaires de mise en œuvre du projet Benkadi, piloté par la PASCiB pour entre autre influencer les politiques publiques sur la gestion de nos ressources naturelles. Les mangroves, les singes, le Sitatounga, les oiseaux rares, les eaux et leurs contenus, les forêts et les arbres centenaires avec leurs vertus, ont été présentés au personnel.

Le périple s’est effectué sur la Mare Noire dans la commune d’Avrankou dans l’Ouémé, la forêt de Ké dans la commune de Dangbo, la source thermale Hêtti Sota où l’eau chaude coule sans cesse depuis 1956 selon les habitants témoins. Le Parc naturel communautaire de la vallée du Sitatunga (PNCVS) à Zinvié a aussi émerveillé. En ce qui concerne la réserve de biosphère du Mono, Grand Popo a été une zone merveille avec le spectacle entre la mer et l’Océan à la Bouche du Roy, sans oublier le Chenal Gbaga. 

Dans la commune d’Aplahoué, la Mare aux crocodiles de Tannou a été visitée. Les intempéries de l’heure ont privé les visiteurs d’atteindre la Mare aux hippopotames d’Adjam dans la commune de Djakotomey. Même réalité avec la Forêt marécageuse de Dévé dans la commune de Dogbo. 

Emerveillé, le personnel souhaite disposer plus de temps pour repartir sur les merveilles des deux biosphères. 

Cell Com/ Benkadi Bénin

   • Retraite du personnel technique Pascib :  ...  

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Le Projet Benkadi a réuni le jeudi 11 juillet 2024 à Ouidah, des ONG, des Maire et cadres du MCVT pour entre autres : échanger avec toutes les parties prenantes de la RB-BVO en vue de renforcer la résilience des écosystèmes à améliorer les moyens de subsistance des populations au sein de la réserve suite à l’actualisation de son PAG en relation avec la problématique du changement climatique, grâce à l’intégration des mesures concrètes d’AbE.

Dans son intervention, le Chef projet Benkadi, M Sagbo Damien Djodjo Kouton a souhaité la bienvenue aux participants au nom du PCA/PASCiB, Selon lui, nous sommes ensemble il y a un bout de temps pour marcher dans la même direction, nous avons travaillé à actualiser les PAG des biosphères du Mono et de l’Ouémé, au représentant des ONG. L’enjeu après la validation c’est la mise en valeur qui n’est pas sans l’appropriation. On est donc réuni pour échanger pour mieux comprendre les défis, comment concilier la poussé démographique et la conservation, les demandes agricoles pour satisfaire les besoins de subsistance avec la nécessité de conserver les ressources naturelles. Tout ceci oblige à comprendre les différents pas à poser pour la durabilité. Il ne doute pas que les échanges seront fructueux et souhaite du succès pour que les résultats soient au rendez-vous.

Pour le Maire de la commune de Bonou qui intervenait au nom de tous les maires, et des conseillers communaux, présidents des commissions permanente et cadres des mairies, la bienvenue à tous, est son premier mot. Et il se félicite de la présence nombreuse pour la rencontre d’appropriation sur la réserve de biosphère de la basse vallée de l’Ouémé. Insistant sur la forte mobilisation autour du Plan d’aménagement et de gestion, il a souhaité que les résultats tiennent la promesse des fleurs.

La Directrice de la faune, de la biodiversité et de la conservation, intervenant aussi au nom du Directeur général des eaux forêts et chasse et du DG Cénagref, il faut se féliciter de cette rencontre d’appropriation et surtout travailler à les protéger pour l’avenir. Chaque partie prenante devra donc jouer sa partition à travers un engagement constant pour assurer une meilleure gestion dans les basses vallées et les deltas de l’Ouémé et du Mono au Sud du Bénin. Car, il est indéniable qu’entre autres menaces pesant sur les écosystèmes, il y a la forte croissance démographique accompagnée d’une urbanisation incontrôlée. A cela s’ajoute une industrialisation peu structurée le long du corridor côtier, autour des plateformes portuaires de Cotonou et de Sèmè ont reconnu les participants. 

L’atelier a donc permis d’échanger avec toutes les parties prenantes de la RB-BVO en vue de renforcer la résilience des écosystèmes et améliorer les moyens de subsistance des populations au sein de la réserve suite à l’actualisation de son PAG en relation avec la problématique du changement climatique, grâce à l’intégration des mesures concrètes d’AbE. Les indicateurs définis et qui ont permis d'évaluer l'atteinte des objectifs du PAG, resteront un guide permanent pour garantir une meilleure gestion. 

Cell com/Benkadi

     • Vulgarisation et appropriation du PAG de l...  

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La réalité des changements climatiques se fait sentir avec intensité au Bénin, poussant le projet Benkadi Bénin à s'engager dans le lobbying pour améliorer les politiques publiques en matière d'adaptation agricole et des ressources en eau.

Ce film documentaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations dans les zones ciblées par le projet, où les effets du changement climatique, tels que la désertification, la sécheresse et les inondations, compromettent gravement les moyens de subsistance.

De Malanville au nord à Aguégués au sud, les habitants sont démunis face aux conséquences du changement climatique. À Grand-Popo, les producteurs de bananes subissent les sécheresses et les inondations causées par le débordement du fleuve Mono, tandis qu’à Ouinhi, l’ensablement des cours d'eau menace les activités de pêche et l'agriculture.

Les autorités communales, bien que désireuses de soutenir leurs populations, déplorent l'absence de politiques claires pour gérer ces crises. C'est dans ce contexte que l'initiative Benkadi est née, visant à aider dix communes béninoises à identifier et valoriser les bonnes pratiques pour mieux s'adapter au changement climatique.

    • L'An Un de Benkadi :La réalité sur les cha...  

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La Plateforme des Acteurs de la Société civile au Bénin (PASCiB) à travers son projet environnemental Benkadi a matérialisé une porte d’entrée de la réserve de biosphère de la basse vallée de l’Ouémé. La cérémonie officielle a été présidée le mercredi 23 juillet 2025 à l’embarcadère par le Chef projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton en présence du Maire de la Commune des Aguégués  M. Marc Gandonou.

Le Chef Projet Benkadi à gauche remettant l’ouvrage au Maire des Aguégués à droite 

Dans son intervention, le Chef Projet Benkadi a précisé que la cérémonie du jour est la matérialisation du processus de renforcement des capacités des communautés vulnérables pour une résilience face aux effets des changements climatiques. C’est surtout le couronnement des activités d’actualisation des plans d’aménagement et de gestion et le renforcement des Aires Communautaires de Conservation de la Biodiversité (Accb). 

Pour Monsieur Djodjo Kouton, il était convenu que les réserves de biosphère soient délimitées et matérialisées. Mais cela est quasi impossible tout autour du périmètre. La Commune des Aguégués étant une commune verte, sa position par rapport à la réserve de l’Ouémé indique que le projet Benkadi puisse la retenir comme une porte d’entrée de ladite réserve. C’est cette matérialisation qui a été faite à travers l’implantation d’une plaque  à l’entrée de la commune. Ceci est l’expression d’une mission accomplie au terme de la mise en œuvre du projet. Le Chef projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton  a profité de l’occasion pour saluer l’engagement du Maire,  de toute sa communauté et souhaité que les actions engagées puissent continuer au delà de Benkadi afin de rendre durable la résilience des communautés face aux effets de changement climatique.

La plaque de la réserve de biosphère de la base vallée de l’Ouémé à l’embarcadère des Aguégués

Dans son mot de remerciement à l’équipe du projet pour le travail abattu ensemble, le Maire des Aguégués, M. Marc Gandonou a laissé entendre que la fin de Benkadi est une fin heureuse au regard des acquis réalisés. Toutefois, l’espace est encore libre pour réaliser de grands projets comme ce qui a été fait avec Benkadi. Il a tenu à saluer la prise en compte de la communauté dans la conduite de toutes les activités. La matérialisation actuel selon le Maire est le symbole du travail fait ensemble. Il restera très longtemps et quiconque y compris les acteurs actuels passera dans les années à venir se rappellera  le travail accompli dans le but d’atténuer les effets de changement climatique. Mais,comme dans sa commune la situation reste encore critique surtout avec les inondations, et que dame nature pour cette année commence déjà par dicter sa loi, cela montre qu’il reste beaucoup à faire. C’est pour cette raison qu’il lance au nom de ses collègues maires de l’Ouémé et même du Mono, un appel pour que d’autres projets puissent emboîter les pas à Benkadi afin d’aider les communautés vulnérables à faire face aux effets des changements climatiques.

Cell Com/ Benkadi Bénin

Le secteur privé béninois s’est engagé entre autres à contribuer à la mobilisation de fonds aussi bien à l'échelle nationale qu’internationale pour l’atteinte des objectifs liés aux questions d’environnement et du cadre de vie au Bénin. C’était le vendredi 4 octobre 2024, à Bénin Royal Hôtel de Cotonou à la faveur d’un dîner d’échanges organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), sous le leadership du Directeur Général du Fonds National pour l’Environnement et le Climat. C’est en conclusion des différents échanges que les acteurs du secteur privé béninois se sont positionnés à travers l’adoption d’une note de position lue par le Secrétaire Général Adjoint du Conseil National du Patronat du Bénin, M. Clovis AGOSSOU. Ils ont exprimé leur conviction en ce que les communautés continuent de subir les affres du changement climatique qui se traduisent toujours par les inondations, la déforestation, l'érosion côtière et les variations climatiques extrêmes avec des répercussions directes sur nos écosystèmes, notre agriculture, notre économie et le bien-être de nos populations.

Face à cette réalité, ils sont conscients des défis spécifiques à la mobilisation de la fiance climat en Afrique et au Bénin et surtout la nécessité d’un partenariat public-privé pour l’amélioration de la culture Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au Bénin en vue d’une meilleure mobilisation de la finance climat. Ils se félicitent de l’engagement de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) pour un dialogue constructif avec les acteurs du secteur privé sur les politiques macro-économiques et sectorielles orientées vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable. Et pour dire toute leur disponibilité, ils expriment leur engagement à travers la présente note de position à contribuer à la mobilisation de fonds aussi bien à l'échelle nationale qu’internationale pour l’atteinte des objectifs. Ils ont aussi souhaité qu’il soit mis en place un pool de personnes ressources pour aider le secteur privé à remplir les exigences des différents canevas des bailleurs de fonds afin de passer le cap des barrières qui les empêchent de mobiliser les différents fonds. Ils étaient une trentaine venus notamment, du Patronat du Bénin, du CONEB, de la Fenagib, des Banques, Assurance, des OSC, des ONG et autres. 

Avec BENKADI, « Travaillons ensemble dans la même direction »

    • Promotion de la RSE et mobilisation de la ...  

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