Le financement additionnel obtenu par le Bénin, permettra de contribuer à l’accroissement de façon efficiente et durable de la productivité des spéculations prioritaires au Bénin et en Afrique de l’Ouest.

De façon spécifique non seulement plus de vingt nouvelles technologies de production et de transformation agricoles générées par le PPAAO initial seront diffusées mais aussi il est attendu un accroissement du niveau d’adoption des technologies par plus de 500 000 producteurs et transformateurs sur une superficie de plus de 600 000 hectares. A cela s’ajoute l’assurance de la sécurité alimentaire et la réduction du niveau de la pauvreté et l’assistance technique et financière au Centre National de Spécialisation (CNS) pour son évolution vers un Centre Régional d’Excellence (CRE).

Ainsi, la consolidation des acquis de la première phase du Projet à travers la diffusion à grande échelle des technologies générées reste-t-il le principal défi du PPAAO-Bénin pour les trois prochaines années.

A terme, le Bénin aura à développer le marché régional des semences et technologies améliorées ; transformer le Centre National de Spécialisation en Centre Régional d’Excellence pour la recherche agricole sur le maïs et réduire la vulnérabilité de notre pays à l’insécurité alimentaire. Le projet favorisera aussi le renforcement du plan d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques et l’amélioration de la diffusion et de l’adoption des nouvelles technologies.

Enfin, de nombreux emplois avec des revenus considérables seront les résultats finaux de la mise en œuvre de cette phase additionnelle du PPAAO Bénin.

 

Des résultats du PADA

Ce projet à son lancement a ambitionné la restauration des moyens de production des ménages dans les zones sinistrées suite à l’inondation ; le développement des résultats de recherche adaptative et les activités de démonstration et de vulgarisation de technologies et leur mise à disposition aux acteurs /producteurs des filières ciblées. Il devrait aussi assurer l’aménagement et la réhabilitation des périmètres à maîtrise partielle et totale de même que la réhabilitation des infrastructures de marchés. Les institutions de coordination et de gestion des chaînes de valeurs devront être mises en places et /ou renforcées.

A cela s’ajoute l’amélioration de la connaissance du secteur agricole par les institutions de financement. Enfin PADA a ciblé comme résultat le renforcement des capacités du MAEP à coordonner la mise en œuvre du PSRSA et du PNIA.

Tout comme le PPAAO-Bénin, la phase initiale du PADA est arrivée à expiration en juin 2017. Et plusieurs objectifs ont été atteints. Et comme tout ne peut pas s’achever en si bon chemin, malgré les résultats obtenus sur le terrain, le PADA a également bénéficié d’un prolongement de la durée d’exécution et d’un financement additionnel.  Pour quatre ans, le financement additionnel que le Bénin a pu négocier avec ses partenaires est de 27 484 598 300 F CFA sur un coût global du Projet estimé à 35 711 610 994 F CFA.

La différence Représente un don de l’Association Internationale de Développement (AID) de la Banque mondiale. Dans sa nouvelle phase, le PADA ambitionne amplifier les réalisations de la première phase en amenant surtout le secteur agricole à l’adoption à grande échelle des technologies améliorées de production, de la gestion post récolte, de la transformation et de la conservation.

Ce financement complémentaire obtenu s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement agricole et du Plan stratégique de développement du secteur agricole (PSDSA, 2017-2025).