La quinzième édition de la Conférence des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (Cop 15) a connu son épilogue le vendredi 20 mai 2022 à Abidjan. A l’heure du bilan, nous pouvons dire que les pays Africains attendent encore beaucoup du périple de réunions auxquelles ils ont pris part.
La participation des délégations Africaines n’a pas été de tout repos à la Cop15 au regard de la kyrielle de réunions auxquelles elles ont participé. S’il est vrai, qu’elles nourrissent des espoirs par rapports aux intensions financières pour lutter contre les affres du climat, il n’en demeure pas moins qu’elles ont couru dans tous les sens pour participer au maximum de rencontres. Le jeu en valait la chandelle au regard de la nécessité de se faire entendre et de s’informer sur les différentes positions exprimées sur la sauvegarde de la terre et de ses composantes pour le bien être des hommes, notamment de ceux qui vivent les affres des changements climatiques. Parmi les six mille participants environ, la faible délégation africaine s’est réellement battu pour marquer sa présence.
Guy Constant EHOUMI
Ouagadougou le 09 mars 2022. La journée internationale des femmes célébrée le 08 mars sous le thème « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », interpelle l’ensemble des acteurs sur l’implication de toutes les couches aux efforts nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques.
En effet, les changements climatiques constituent des menaces sérieuses pour l’environnement physique et humain, de même que pour l’économie nationale, régionale et mondiale. Parmi les zones les plus affectées, figure l’Afrique de l’Ouest (IPCC, 2014), où les secteurs clés de développement, notamment l’environnement, l’agriculture, les ressources en eau, sont considérés comme vulnérables aux changements climatiques.
Les changements climatiques et les inégalités entre les sexes sont donc liés. En milieu rural, les femmes sont contraintes de faire de longues distances pour la corvée d’eau. Cela les expose aux risques de violences sexuelles et physiques surtout dans les contextes sécuritaires délétères. A titre illustratif, les résultats des études genre et inclusion conduites par le programme Benkadi, une initiative de la société civile ouest africaine avec l’appui financier du Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, en 2021 révèle ce qui suit :
Les femmes, les jeunes et les personnes handicapées sont les plus vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques. Pour les actions comme la réalisation des cordons pierreux, les femmes et les personnes handicapées sont faiblement impliquées avec 14,29%. Par contre, pour le reboisement les femmes sont impliquées dans 92,86% des cas, preuve de leur rôle dans la vie des communautés.
Quant à l’accès aux ressources, les résultats montrent qu’il n’est pas équitable. Prenant l’exemple de l’accès à la terre, 100% des focus groupes qu’ils soient homme, mixte ou femme affirment que la propriété de la terre est exclusivement masculine.
De l’avis de madame Maimouna Déné, présidente de l’Association des femmes albinos du Burkina Faso : “Si l’on suppose qu’au Burkina il y a plus de 2.000 personnes atteintes d’albinisme, on peut dire que le changement climatique les touche directement. Les femmes par exemple trainent à la fontaine pour chercher de l’eau. Et les femmes albinos non seulement font partie de ces femmes mais sont plus exposées au soleil. C’est aussi le cas des femmes handicapées qui n’ont pas la possibilité de se tenir debout “.
Au Bénin, les femmes occupent 60% de la main d’œuvre agricole et apportent 80% de la production alimentaire, Elles sont très actives dans tous les secteurs d’activités agricoles. Elles constituent 65,5% des actifs agricoles dont 42,2% dans le primaire, 18,1% dans le secondaire et 39,7% dans le tertiaire. Toutefois, elles sont confrontées aux pesanteurs socio-culturelles découlant du système patriarcal qui limitent leur accès aux ressources productives (terre, crédits, intrants, etc.) et tendent à les confiner dans la sphère reproductive. Elles ont un très faible niveau d’éducation/formation et sont faiblement représentées dans les instances de prise de décision au sein des Organisations Socioprofessionnelles Agricoles.
Pour la Présidente du Réseau pour l’intégration des femmes des ONGs et Associations Africaines (RIFONGA)-Section du Bénin, « l’enjeu actuel est d’assurer l’implication effective des femmes dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux du dialogue politique pour le renforcement de la participation citoyenne dans l’identification, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques et stratégies publiques de développement afin d’assurer la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques » madame Léontine Konou IDOHOU.
Les femmes sont présentes dans la gestion environnementale mais leur participation gagnera à être renforcée car trop souvent, elles sont confinées dans des rôles dites « secondaires ». Non seulement elles sont peu présentes dans les initiatives de sauvegarde de l’environnement, mais aussi leurs conditions de travail et de vie sont précaires avec un taux de pauvreté qui s’élève à 47,4 % des femmes, contre 45,5 % des hommes. En milieu rural, le taux de pauvreté chez les femmes s’élève à 56,8 %, contre 39 % en milieu urbain.
Il est temps que les femmes, soient aussi présentes dans les lieux de décision pour s’assurer de la prise en compte de leurs besoins spécifiques et de leur avis. A cet égard, la CSCI recommande aux décideurs que dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques (gestion de l’érosion côtière et de la préservation des aires protégées) plus d’« égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire ».
La faible prise en compte du genre dans les pratiques environnementales à cause de la complexité des pesanteurs sociales (croyances, normes us et coutumes, préjugés, poids de la religion) qui ne favorisent pas toujours la place à la femme, aux jeunes et aux personnes vivant avec un handicap dans la gestion de l’environnement.
Le programme se veut donc une réponse adaptée aux besoins des femmes. Pour le chargé de projet Benkadi au Mali, monsieur Mohamed CAMARA : « Nous sommes condamnés à travailler pour garantir leur droit à une égale participation à la résolution des problèmes liés principalement aux questions de changements climatiques en particulier et à leur participation politique, sociale et économique, au développement du pays en général ». A cet effet, le SECO-ONG, porteur du projet, travaillera avec les femmes, les hommes, les filles et garçons pour déconstruire les sources de pouvoir qui affectent négativement et significativement les femmes au niveau individuel, relationnel, structurel et promouvoir ainsi des actions et institutions plus équitables.
Des développements précédents, la prise en compte effective du genre et de l’inclusion dans nos différentes interventions en Afrique s’avère nécessaire et constitue un impératif afin que le monde se porte mieux.
La Pascib félicitée
La première année de mise en œuvre du projet Benkadi pour améliorer l’efficacité des politiques publiques au Bénin en vue de l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, a été présentée à la représentation des Pays-Bas au Bénin le lundi 21 février 2022. Le chemin parcouru par la Plateforme des acteurs de la société Civile au Bénin, présidée par Monsieur Aurélien Atidégla a été très apprécié par les deux experts de l’Ambassade qui ont exprimé leur entière satisfaction à la délégation.
Le Président Aurélien Atidégla et son équipe peuvent se féliciter d’être sur la bonne voie en ce qui concerne la conduite du projet Benkadi. Après plusieurs mois d’action, ils étaient face au partenaire privilégié pour une fois encore faire le point. Le projet Benkadi a pour objectif faut-il le rappeler d’améliorer l’efficacité des politiques publiques sur les changements climatiques au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’ivoire et au Mali à travers la contribution de la société civile. Au terme de la première année de la mise en œuvre du projet, la PASCIB qui le conduit au Bénin a fait le point avec l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin. La délégation de quatre personnes a été reçue par l’Expert en Sécurité nutritionnelle, Monsieur Clément Edah et Aimé A. Sèdégan, Expert en eau. Le chemin parcouru depuis le lancement du projet le 21 juin 2021 au Bénin, et le plan de travail budgétisé pour l’année 2022 ont été exposés. Selon le Président de la PASCIB, Monsieur Aurelien Atidégla, il s’agissait de faire une fois encore une revue et recevoir les conseils de l’Ambassade pour la poursuite du projet. Dans son développement, le Chef Projet, Monsieur Sagbo Damien Djodjo Kouton a rappelé entre autres que le projet Benkadi est porté par un consortium de quatre Organisations de la société civile dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin et couvre dix communes issues de cinq départements au Bénin. Il s’agit de Malanville et Karimama dans l’Alibori, Dassa et Ouèssè dans les Collines, Grand-Popo et Athiémé dans le Mono, Ouinhi et Zakpota dans le Zou et Aguégués et Dangbo dans l’Ouémé. Abordant les activités réalisées en 2021, il a rappelé entre autres : la mise en place de l’équipe de gestion du projet, l’appropriation des outils de gestion, l’explication des enjeux du projet au Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et son cabinet et aussi aux directeurs techniques du Ministère du cadre de Vie et du développement durable et à ceux du secteur de l’eau. L’appropriation du projet par les conseils communaux et autres acteurs locaux des communes d’intervention du projet, n’a pas été occultée.
La communication avec l’Ambassade pour les orientations spécifiques afin d’améliorer la mise en œuvre du projet et un meilleur arrimage avec les interventions en cours a été rappelé de même que l’atelier régional de tout le consortium abrité par la PASCIB au Bénin en octobre 2021. Le Chef projet a fait savoir au partenaire que tout est mis en œuvre pour un aboutissement heureux du projet. La bonne relation avec les autorités dont des députés du Réseau des parlementaires pour la population et le développement qui étaient au lancement du projet augure d’une assurance pour la réussite du lobbying et du plaidoyer sur des sujets devant conduire à la prise de certains textes ou décisions au sommet de l’Etat. Et pour lui, les indicateurs régionaux, et les indicateurs intermédiaires fixés pour le Bénin conduiront assurément à des réformes structurelles pour que les différents acteurs s’approprient les enjeux liés au projet.
Perspectives pour 2022
Les perspectives et enjeux du Ptba 2022 ont aussi été abordés. L’engagement des ONG partenaires locaux et le renforcement de leurs capacités afin qu’elles contribuent efficacement aux résultats du projet avec la participation des acteurs communaux sont capitaux pour la suite du projet. A la suite du Chef Projet, le Président de la PASCIB et le Secrétaire Permanent, Monsieur Ernest Comlan PEDRO ont insisté sur le leadership qu’ils entendent imprimer pour le succès du projet. Car, au nombre des résultats recherchés par le Bénin avec le présent projet : Le Ministère de Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) et le Ministère de l’Eau (ME) doivent s’approprier le cadre institutionnel de dialogue multi-acteur promu par la PASCiB dans le secteur agricole et le transposer dans le domaine du changement climatique pour la conservation durable des écosystèmes. De même, le cadre institutionnel de dialogue multi-acteur dans le domaine du changement climatique mis en place par le MCVDD et le ME en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des cultes (MISPC) et le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale (MDGL) doit être fonctionnel du niveau national au niveau local et permettre aux citoyens de participer et faire la veille citoyenne.
Il est aussi attendu que les plans de gestion des réserves de biosphère MAB UNESCO de l’Ouémé et du Mono soient révisés avec l’appui de la PASCiB pour mettre en œuvre des activités concrètes pour la conservation des zones humides et des écosystèmes associés de la bande côtière et la conservation d’au moins 4 % des habitats. Autant de défis pour lesquels, il était important de venir partager les avancés avec l’Ambassade des Pays-Bas qui appuie le projet.
L’ambassade apprécie
Les hôtes de la PASCiB ont apprécié positivement le chemin parcouru par la PASCIB et félicité la plateforme pour son engagement à souvent rendre compte du projet. Ils ont été préoccupés par la question de la synergie d’actions. Et pour cela, la PASCIB a fait savoir qu’au mois de mars il y aura une rencontre avec les différentes directions techniques des Ministères impliqués pour assurer la synergie d’actions et la complémentarité nécessaire. De même, au niveau local la cartographie des interventions dans les communes sur les changements climatiques permettra de ne pas constater des chevauchements de projets ou la multiplication d’actions de même nature par différents acteurs.
Les experts ont remercié la délégation du Président Atidégla dont ils ne doutent pas du dynamisme et de l’expérience pour conduire le projet à bon port. Toutefois, ils ont souhaité qu’elle prenne langue avec des acteurs du secteur privé et autres sur le terrain pour vraiment conduire le projet en toute inclusivité. S’agissant de l’inquiétude des cadres de l’Ambassade liées à la réticence éventuelle des communes qui veulent des moyens pour l’opérationnel, la PASCIB s’est engagée à les accompagner pour des changements structurels et politiques. En partant par l’intégration des questions de changement climatique dans les PDC. Mais aussi promet-elle de travailler avec les communes afin de les aider autant que de besoin à pouvoir lever des fonds auprès des partenaires dans d’autres domaines d’intérêt. Les deux délégations se sont séparées en prenant date pour des actions de terrain qui pourraient commencer par le lancement des activités des ONG partenaires de la PASCIB pour la mise en œuvre du projet.
Guy Constant Ehoumi
ECP/Bénin
Le 28 mai 2021 à l’hôtel Bel Azur de Grand popo, a eu lieu l’Assemblée Générale Ordinaire de validation du rapport d’activités de l’exercice 2020 et du Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) pour l’exercice 2021, de l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB).
Présidée par le Président de l’ASCINB Mr Aurélien ATIDEGLA, cette assemblée a pour objectif de rendre compte des réalisations au sein de l’ASCINB pour l’exercice 2020.
De façon spécifique, il s’est agi de :
A la cérémonie d’ouverture le Président de l’Alliance, Monsieur Aurélien ATIDEGLA a d’une part souhaité la bienvenue à tous les participants et a remercié ces derniers d’autre part pour leur intérêt dans la validation des rapports d’activités, moral et financier de l’exercice 2020 et l’adoption du Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) pour l’exercice 2021. Ensuite, Il a fait la genèse de l’avènement de l’ASCINB.
Cette Assemblée, conduite par le Président de la PASCiB était composée de trois personnes. Il s’agit de:
Cette équipe est accompagnée de Madame Dr Peggy TOHINLO Chargée de Projets de la PASCiB qui a présenté les réalisations de l’ASCINB et ses perspectives.
Dans son mot de clôture, le Président de l’ASCINB a fait part de sa satisfaction pour la qualité des échanges et des différentes résolutions adoptées. Il a félicité les participants pour leur intérêt à cette Assemblée Générale et a ensuite insisté sur les résolutions adoptées et les délais fixés. Toutefois, il se rend disponible pour d’autres échanges si nécessaires avant les délais fixés dans la mise en œuvre des dites résolutions adoptées. C’est sur ces mots de satisfaction qu’il a déclaré close cette séance.
Comlan Serge Nicodème ATIDEGLA AMOUSSOU
Le Jeudi 06 Mai 2021, a eu lieu à Ouagadougou, l’atelier de lancement du programme régional du projet BENKADI de la société civile du Bénin, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire et du Mali, sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Le Secrétariat Permanent des ONG (SPONG), qui assure la coordination régionale du Programme, a conduit cet atelier de lancement officiel sous la Présidence de Monsieur le Ministre de l’Environnent, de l’Economie Verte et du Changement Climatique.
Etaient présents, le Président de la PASCIB Mr Aurélien ATIDEGLA, le Secrétaire Permanent Mr Ernest Comlan PEDRO et le Chargé de Programme Mr Damien DJODJO KOUTON.
Pour rappel, le gouvernement néerlandais a lancé pour la période 2021-2025, un nouveau cycle de programme auquel sont éligibles les organisations de la société civile des pays prioritaires de sa coopération.
Ce programme appelé « partenariats Power of Voices », adhère aux principes de politique suivants :
Dans ce cadre, le SPONG au Burkina Faso, le SECO – ONG au Mali, la PASCiB au Bénin, la CSCI en Côte d’Ivoire, en partenariat avec l’ONG néerlandaise Woord En Daad ont soumis une idée de programme avec pour objectif d’améliorer l’efficacité des politiques publiques sur les changements climatiques dans ces Pays à travers la contribution de la société civile.
BENKADI est parti du constat que ces quatre Pays du Sud sont communément affectés par les effets des changements climatiques avec des conséquences sur (i) l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, (ii) le faible accès à l’énergie, (iii) les conflits sociaux et les migrations de populations, (iv) l’augmentation de la charge de travail des femmes.
Du 25 au 26 juin 2020 à l’hôtel des Princes de Bohicon, il a été organisé l’atelier d’actualisation et de validation des curricula de formation sur l’Agriculture Ecologique et Biologique (AEB) au Bénin. Ce rendez-vous a permis de faire le point des formations qualifiantes/diplômantes existantes sur l’AEB, identifier les insuffisances des formations données en AEB et proposer un modèle de curricula/formation qui s’adapte aux réalités des acteurs.
L’AEB est une alternative durable de production qui préserve la santé des producteurs, fournit aux consommateurs des aliments sains et de qualité et ne compromet pas l’environnement pour les générations futures. L’atelier de Bohicon a permis d’harmoniser les points de vue sur le contenu des formations.
Car, l’Initiative-AEB adoptée par les gouvernants africains lors de la dix-huitième session ordinaire de la Commission de l’Union Africaine (UA) sur l’agriculture biologique par la décision EX.CL/Dec.621 (XVIII) n’est pas très bien pris en compte dans les formations au Bénin. Cet atelier a permis projeter des perspectives heureuses face à la quasi-absence des formations qualifiantes et diplômantes des différents acteurs intervenant dans le sous-secteur AEB au plan éducatif.
Les travaux de groupes ont permis de produire un curricula sur les formations qualifiantes et diplômantes. Les participants ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction pour avoir été témoins du chef-d’œuvre réalisé. Un modèle de curricula/formation qui s’adapte aux réalités des acteurs et qui prend en compte les aspects de la pratique de l’agriculture écologique et biologique existe désormais. Cela prend en compte l’AEB.
Précisons que dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, le Professeur Simplice VODOUHE, Coordonnateur national du Projet EOA a précisé que les curricula sont très importants et qu’il est bon d’y pensé. Depuis quelques années, un travail a commencé et au niveau de l’Afrique de l’Ouest, il y avait eu un programme similaire et ces curricula devraient être publiés. Elles ont permis d’organiser deux formations, une à l’université Abomey-Calavi et l’autre à l’université de Parakou. Mais la rencontre venait à point nommé, car, depuis lors il n’y a pas eu de module qui pourrait être introduire dans les formations et le temps n’a pas permis de se retrouver pour revoir les modules qui peuvent être utilisés par les acteurs de la formation. Madame Catherine AKPODJI, Chargée de Projet de la PASCiB avait quant à elle s’était réjoui de la tenue de la rencontre et avait souhaité que les travaux permettent de faire un pas en avant.
Cette formation à l’entendement de tous vise à renforcer les capacités techniques et pratiques des professionnels du monde agricole, des entrepreneurs agricoles, des étudiants et agents d’encadrement sur l’agriculture écologique et biologique. Elle leur permettra de se familiariser avec les concepts clés utilisés dans l’agriculture écologique et biologique et s’outiller dans les pratiques de l’agriculture écologique et biologique. Et surtout de créer une unité de production ou entreprise de transformation agro-alimentaire des produits issus de l’agriculture écologique et biologique.