Dans le cadre de la prévention de la survenue des conflits et leurs conséquences, il a été mis en place un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) en faveur des bénéficiaires ou des communautés touchées directement ou indirectement par les interventions financées par le Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (ProCAD) au Bénin. C’est dans le but de vulgariser le MGP qu’une session de formation a été organisée du 04 au 05 mars 2020 au siège du ProCAD, à l’endroit des représentants des 24 radios partenaires du ProCAD.
Ensuite le 6 au troisième jour, une autre session a démarré avec la Chargée de Communication de ProCAD, dont l’objectif de cette session est de faire le point de la mise en œuvre du contrat avec chacune des radios partenaires avec un accent sur les méthodes et approches organisationnelles mises en place dans le cadre de l’exécution des activités planifiées, et aussi analyser les contraintes rencontrées afin de proposer des approches de solutions.
La cérémonie d’ouverture officielle de la session a été marquée par deux allocutions.
La première est celle de Mme OSSENI Sofiath, spécialiste de la communication au ProCAD qui dans un premier temps a souhaité la bienvenue à tous les journalistes des 24 radios partenaires au nom du Coordonnateur du ProCAD empêché. Elle a dans un second temps présenté le programme de déroulement de la session et a invité les participants à plus de contributions pour la bonne marche des activités.
La deuxième intervention a été celle de madame TOUNGAKOUAGOU SAMA Sabine, spécialiste en développement social (SDS) du ProCAD qui a souhaité aussi à son tour la bienvenue aux participants avant d’insister sur les raisons qui ont amené le ProCAD a organisé la présente session de formation au profit des journalistes et animateurs en langues des radios locales partenaires au Programme.
L’objectif général de cette formation au profit des journalistes est le renforcement des capacités des radios partenaires du ProCAD sur le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) afin qu’elles soient en mesures de vulgariser le contenu du MGP dans le cadre des interventions du PADA-FA.
Ainsi, de façon spécifique, il s’est agit de :
1-Partager avec les représentants des 24 radios partenaires du ProCAD, le contenu du document du MGP validé ;
2-Échanger avec les représentants des 24 radios partenaires du ProCAD, sur leurs rôles et contributions dans la mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des Plaintes et en respect du genre ;
3-Élaborer avec les représentants des 24 radios partenaires du ProCAD, des propositions de stratégies pour le déploiement de leur rôle et contributions dans la mise en œuvre du MGP.
En somme, les objectifs prévus au cours de cette formation ont été entièrement atteints car, d’une part, les représentants des radios partenaires ont maitrisé et se sont appropriés les composantes du document du mécanisme de gestion des crises. Ils se sont engagés à vulgariser le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) à travers des émissions comme : les magazines, les mini micro, les interviews, etc. Ils s’engagent par ailleurs à orienter les bénéficiaires sur les personnes à toucher en cas de plainte une bonne prise en charge.
Au troisième jour, les participants ont été évalués sur leur performance et le point de la mise en œuvre du contrat avec chacune des radios communautaires avec un accent sur les méthodes et approches organisationnelles mises en place dans le cadre de l’exécution des activités planifiées a été fait.
Serge A. AMOUSSOU
Le 21 janvier 2020 à l’hôtel KTA, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin a organisé un atelier de travail sur l’analyse contextuelle et la construction de la théorie de changement pour le Bénin dans le cadre de l’initiative Power of voices en présence du Coordonateur du Secrétariat Permanent des ONG Burkina (SPONG) Monsieur TIEMTORE Sylvestre. L’initiative vise au renforcement de l’espace civique et il est donc important de mettre l’accent sur les aspects liés au Lobby et plaidoyer lors de cet atelier afin que l’analyse de contexte fasse apparaître les rapports de force existants.
L’objectif de cet atelier est de briefés les participants sur l’initiative et les implications en termes d’engagements des parties prenantes par pays et de définir les éléments essentiels de l’analyse du contexte.
il est ainsi attendu :
Les participants ont eu à travailler en groupe en remplissant le tableau d’identification des problèmes et analyse des acteurs clés et sur les questions suivantes :
A la satisfaction de tous les participants, les objectifs et résultats de formation ont été atteints. Les participants ont exprimés leurs joies d’avoir participé à cet atelier, ce qui s’illustre par la qualité des différents résultats des travaux de groupes.
Comlan Serge A. AMOUSSOU
En effet, la PASCiB a été positionnée au Bénin comme leader pour coordonner les activités de la Coalition Société Civile (Coalition OSC). Cet atelier entre donc dans le cadre de la convention qui fait de la PASCiB le facilitateur des coalitions membres de l’Alliance au Bénin (AKB, DEDRAS, CNV/COSI, PASCiB).
Le principal objectif visé par cet atelier est que les OSCs (y compris les OP) arrivent à créer et partager un espace de dialogue avec les décideurs à tous les niveaux (local, régional et national) pour trouver des solutions aux problèmes qui freinent l’autonomisation des petits producteurs/transformateurs et le développement de marchés inclusifs pour les filières anacarde et karité.
L’approche adoptée durant cet atelier est une approche participative.
L’objectif de l’atelier est d’analyser les progrès réalisés au niveau du Pôle 3 et 4 en matière de dispositions spécifiques prises par l’ATDA 3 et l’ATDA 4 pour d’une part assurer efficacement le lead du karité au niveau du Pôle 3 et d’autres parts assurer des résultats visibles sur l’anacarde au niveau du Pôle 4.
De façon spécifique, il a été question de :
Précisons que cet atelier apparaît comme une rencontre purement technique mais d’une importance capitale puisque elle portera sur la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités des coalitions AKB et DEDRAS. La PASCiB a renouvelé son engament à contribuer aux initiatives œuvrant pour l’amélioration des problèmes liés aux filières en occurrence les filières anacarde et Karité.
Le 01 Octobre 2019 à l’hôtel AZANAÏ, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a procédé au lancement officiel des recueils des Accords, Lois et autres textes utiles pour le CCAP et Manuel pour le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) en présence des autorités et partenaires qui ont conduit et accompagné le processus de réalisations de ces documents. Étaient aussi présents les Relais Départementaux (RD) et Points Focaux Communaux (PFC) de la PASCiB.
La gouvernance économique des administrations publiques modernes au Bénin exige une approche qui privilégie la performance dans les domaines de la gestion stratégique, la planification et le suivi-évaluation. Depuis 2000, des réformes ont été mises en œuvre pour harmoniser le cadre des finances publiques au sein de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). En accompagnement à ces réformes et afin de mesurer l’efficacité des dépenses publiques, le Gouvernement du Bénin à travers le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) a opté pour une gestion participative inclusive.
En appui à l’administration du MAEP et aux projets/programmes pour accompagner la performance du secteur agricole, la PASCiB depuis 2009 est active dans son rôle de veille pour la gouvernance économique et politique, le dialogue politique, la cohérence et la synergie des interventions ainsi que le suivi contrôle citoyen dans secteur agricole. Mais au regard du mandat à lui conférer par le cadre institutionnel d’orientation et de suivi du secteur agricole, la PASCiB se trouve face à plusieurs défis dont l’amélioration continuelle de sa performance dans les domaines liés à l’efficacité du développement et le renforcement de l’activisme dans le Contrôle Citoyen de l’Action Publique.
C’est ainsi que pour renforcer la mission de veille citoyenne réalisée par la PASCiB aussi bien dans le secteur agricole que dans les autres secteurs d’activités, cette dernière a bénéficié de l’appui technique et financier de Enabel/PROFI pour d’une part, se doter d’un plan de renforcement de capacité (PRC) et d’autre part, dans la mise en œuvre dudit plan, se doter successivement (i) Recueil de textes, accords internationaux, régionaux et documents internes utiles pour le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) et (ii) d’un Manuel pour le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP).
Dans son mot de bienvenue du Président de la PASCiB, en la personne de M. Aurélien ATIDEGLA, le président a remercié les participants pour avoir répondu présente à l’invitation de la PASCiB et a souligner l’importance de la société civile à relever les défis. Le cadre institutionnel des OSC pour l’efficacité et le développement leur permet de connaitre l’environnement dans laquelle ils doivent opérés. La PASCiB a estimé qu’il y a beaucoup de chose à mettre en place, d’où la nécessité de ces outils (recueil de textes et manuel CCAP). Il remercie ENABEL et le ProCard pour leurs soutient financier, le MAEP, le Ministère d’État chargé du Plan et du Développement. Également tous les acteurs ayant fait le déplacement et que la PASCiB reste ouvert pour recueillir le feedback.
L’objectif de cette cérémonie de lancement est de susciter la pleine adhésion des acteurs du secteur agricole et des autres secteurs aux outils de veille citoyenne pour la gouvernance économique et politique.
Une fois que ces documents sont rendus disponibles, leur vulgarisation et leur appropriation pour une pleine utilisation aussi bien au sein du réseau PASCiB que par les autres catégories d’acteurs devient une nécessité pour le Secrétariat Permanent de la PASCiB.
Au terme de ce lancement, les principaux acteurs du secteur agricole et des autres secteurs ont une bonne information et connaissance du recueil de textes et du manuel CCAP ainsi que les principaux acteurs du secteur agricole et des autres secteurs ont compris les utilisations / utilisateurs possibles du recueil de textes et du manuel CCAP.
Serge A. AMOUSSOU
Le consortium FANRPAN (Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network) et HSI (HELVETAS Swiss Intercooperation) ainsi que leur partenaire AFAAS (African Forum for Agricultural Advisory Services) et AGRIDEA exécutent depuis l’année 2013 un programme “Réduction des Pertes Post-Récolte en Afrique Sub-saharienne ” qui a pour objectif «la réduction des pertes post-récolte aux niveaux des exploitations familiales agricoles et au niveau des organisations paysannes en vue d’accroître la sécurité alimentaire des petits producteurs d’Afrique Subsaharienne».
Depuis le lancement de ce projet au Bénin, plusieurs activités ont été mises en œuvre par la PASCiB/FANRPAN et ses partenaires. Il s’agit notamment : des études sur les normes et standards alimentaires au Bénin, des sensibilisations des parties prenantes, des dialogues politiques pour une meilleure prise en compte de la gestion post-récolte, de l’élaboration et de la distribution des messages de plaidoyers de la conception et la traduction de vidéos sur les bonnes pratiques post-récolte du maïs et du niébé, de l’organisation de plusieurs semaines de sensibilisation dénommées « Week of actions », la promotion des greniers amélioré, silos métalliques etc. Ces différentes activités appuyées par des plaidoyers et lobbying ont conduits à la prise en compte de la gestion post-récolte dans le nouveau Plan de Développement du Secteur Agricole (PSDSA) validé en Mai 2017.
Ce Mercredi 02 Octobre 2019 à KTA hôtel à Cotonou a eu lieu l’atelier sensibilisation et dialogue politique en gestion post-récolte pour favoriser la durabilité des actions menées par ce projet et favoriser la prise en compte des aspects de la gestion post-récolte dans les curricula de formation des lycées agricoles du Bénin.
Dans l’atteinte de ces objectifs la PASCiB organise en collaboration avec FANRPAN (Food Agriculture Natural Resources Policy Analysis Network), HSI (HELVETAS Swiss Intercooperation) et AFAAS (African Forum for Agricultural Advisory Services) cet atelier de sensibilisation et de dialogue politique pour une meilleure prise en compte de la gestion post-récolte dans les curricula de formation des Lycées agricoles et une mise en œuvre effective des projets/programmes gestion post-récolte prévues dans le PSDSA .
L’objectif visé à travers cette activité est de créer une synergie d’actions de tous les Partenaires Techniques Financiers et ONGs intervenant sur la gestion post-récolte au Bénin afin de faciliter la prise en compte de la gestion post-récolte dans les curricula de formation des lycées agricoles du Bénin.
– Sensibiliser les différentes parties prenantes au niveau national et local sur l’importance à accorder gestion post-récolte ;
– Avoir l’engagement des Partenaires Techniques et Financiers et des ONGs s’investissant dans la gestion post-récolte pour une synergie d’actions facilitant l’intégration de la gestion post-récolte dans les curricula de formation des lycées agricoles du Bénin.
– Avoir l’engagement des décideurs pour l’intégration de la gestion post- récolte dans les curricula de formation des lycées agricoles.
Des résultats attendus à l’issu de cette activité se résument comme suit :
Serge A. ATIDEGLA
Le Burkina Faso déploie des efforts importants pour améliorer les services sociaux de base, notamment en santé et en éducation, et développer son essor économique. L’influence accrue des citoyens à tous les niveaux est une condition préalable pour que le Burkina Faso continue d’être un ancrage important du développement économique et de la stabilité politique dans la sous-région ouest africaine. Le faible niveau d’éducation constitue un obstacle à la citoyenneté active des populations, en particulier pour les jeunes et les femmes. Les capacités limitées de la société civile entravent sa participation active et son influence dans les processus décisionnels à tous les niveaux.
L’analyse structurelle des obstacles au développement économique et social révèle donc que le manque de participation de la société civile, notamment des femmes et des jeunes, pour promouvoir la bonne gouvernance, menace dangereusement les efforts des acteurs. Ce phénomène est, à quelque part, imputable au manque de connaissances et de formations des populations sur les principes fondamentaux de droits et de devoirs dans la gestion de la cité.
C´est dans un tel contexte que Oxfam et trois (3) partenaires associatifs que sont le Secrétariat Permanent des ONG (SPONG), l’Organisation de Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE) et la Coalition Burkinabé pour les Droits de la Femme (CBDF) au Burkina Faso, se sont positionnés pour accompagner l’émergence de mouvements citoyens, en particulier celles des femmes et les jeunes à travers un projet dénommé « Programme de renforcement de la gouvernance locale et du contrôle citoyen au Burkina Faso ».
Ainsi du 24 au 26 septembre 2019, durant trois jours, la délégation burkinabé à travers a rencontré des organisations clefs de la société civile au Bénin qui sont encrées dans le processus de la citoyenneté qui sont :
La PASCiB Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin ; Alcrer ; Social Watch.
Cees rencontres visent principalement à apprendre plus sur la promotion d’une citoyenneté active et la réduction des inégalités de manière progressive et inclusive, en utilisant un espace dans lequel les citoyens et citoyennes peuvent exercer leurs droits afin d’influencer et contrôler l’augmentation des dépenses au profit de services publics de qualité, de systèmes fiscaux responsables, d’une mobilisation des revenus et de la création d’emplois avec un impact au niveau local et national.
C’est ainsi que, afin de peaufiner leurs actions de plaidoyer et de suivi citoyen sur le plan national pour mieux impacter dans leur communauté, les membres des Cadre de Dialogue Citoyen (CdC) ont partagé leurs expériences personnelles en s’inspirant des expériences de trois structures béninoises (la PASCiB, Social Watch et l’ONG ALCRER) en matière de gouvernance locale et de suivi citoyen des politiques publiques.
Il s’est agi, au cours de ce voyage, de :
– Permettre aux membres des 3 Cadres de Dialogue Citoyen (CdC) d’exposer sur leurs actions menées au cours du projet en termes de suivi citoyen des politiques publiques,
– Améliorer leur connaissance sur les questions de gouvernance locale en s’inspirant des expériences à travers les présentations des trois structures béninoises et pendant les moments d’échanges,
– Permettre à l´équipe de coordination du projet constituée du RP et de l´OP CARI au niveau d’Oxfam et de 2 membres de l´équipe technique projet au niveau du SPONG d´échanger leurs expériences avec leurs collègues au sein des structures béninoises à visiter
– Visiter une cellule de participation citoyenne (CPC) (homologue du CdC) dans sa localité et rendre visite avec le maire de cette localité.
Reçue au Bénin par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin, (PASCiB) Cette mission a été soutenue par OXFAM Burkina avec pour principal maitre de mission l’équipe de SPONG.
Serge A. AMOUSSOU