Le développement de la chaîne de valeur banane et plantain bio au Bénin préoccupe les acteurs. Pour contribuer efficacement à sa promotion, la conception d’une boîte à images prenant en compte la présentation de la méthode (Plants Issus de Fragments de tiges), PIF orientée bio a été conçue.
Une mission a été entreprise dans ce sens sous la houlette de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin. Au terme de la mission, la conception d’une boîte à image prenant en compte la présentation de la méthode PIF orientée bio, les différentes étapes à suivre et le matériel nécessaire pour son exécution ont été réalisés.
La boîte à image, un auxiliaire visuel de communication de proximité, un support d’animation qui a été conçu sur la méthode PIF orientée bio pour faciliter les échanges de communication interpersonnelle dans les communautés. Elle est destinée aux animateurs et aux paysans formateurs et permettra d’améliorer significativement la disponibilité des rejets de bananier bio de qualité. Ce qui aura pour conséquence le développement de la chaine de valeur banane et plantain bio au Bénin.
Tout ceci a été nécessaire parce que l’on se trouve dans un contexte où la banane dessert et plantain représente l’un des aliments de base et une source majeure de revenus dans plus de 135 pays. C’est une culture vivrière par excellence qui contribue de façon très significative à l’emploi et à l’économie. Elle joue aussi un rôle très important dans la sécurité alimentaire des populations, dans la nutrition et contribue également à l’amélioration des revenus des petits producteurs.
Le développement de la banane en Afrique et au Bénin en particulier est cependant confronté à plusieurs contraintes. L’une des premières contraintes dans l’établissement des bonnes exploitations des bananiers est l’accès à des semences de qualité. Mais l’utilisation de rejets déjà contaminés par les maladies et ravageurs limite la durée d’exploitation et réduit les rendements. Cela a rendu nécessaire la mission d’élaboration de la boîte à images qui a été réalisée dans le but de disposer des affichages versions papiers afin de faire une large promotion de ladite méthode auprès du grand public.
On retient de cette méthode, facile à mettre en œuvre, l’assurance d’une des solutions pour obtenir des plants de bananiers plantains sains mais qui pour être réussi, fait appel au traitement des bulbes avec des fongicides, nématicides et insecticides, des produits chimiques nocifs aussi bien à la santé humaine qu’à l’environnement. Ainsi pour une production bananière respectueuse de l’environnement et protectrice de la santé humaine, la méthode PIF orientée écologique et biologique avec la promotion des biopesticides et biofertilisants est une solution idéale pour les producteurs et pour tous. Une telle méthode mérite d’être largement adoptée et ceci passe par la promotion et la vulgarisation.
Face à l’utilisation excessive des produits chimiques de synthèse qui conduit à des problèmes tels que la contamination de l’environnement, le développement de la résistance et des problèmes de santé, une formation qualifiante a été proposée pour soutenir la capacité d’innovation des acteurs pour la durabilité de leurs activités et à offrir aux acteurs des connaissances théoriques et pratiques en agriculture écologique et biologique.
Le secteur agricole doit quitter les sentiers battus et se positionner désormais comme un domaine structuré et bien construit qui apporte des solutions fiables et durables à toutes les situations capables de mettre un frein à son évolution. Dans cette logique, les différentes questions sont prises en charge. Un curriculum de formation est désormais disponible pour les professionnels du monde agricole et aux entrepreneurs agricoles, aux étudiants et aux agents d’encadrement du monde rural intéressé à approfondir leurs connaissances et pratique en agriculture écologique et biologique. Elle tient sur une masse horaire de 75 heures, soit trois crédits de 25 heures ou environ 10 jours. Cette formation tient compte du contexte actuel où les produits chimiques de synthèse, bien qu’ayant contribué à l’augmentation de la production agricole, montrent leurs limites. La formation renforcera les connaissances théoriques et pratiques en agriculture écologique et biologique pour répondre aux besoins du marché, des entreprises et du marché de travail.
Car, aujourd’hui, les problèmes tels que la contamination de l’environnement, le développement de la résistance et des problèmes de santé sont les nouvelles réalités créées par l’utilisation excessive desdits produits chimiques. Dès lors, la promotion des alternatives aux produits chimiques de synthèse devient une nécessité. La demande des produits biologiques et écologiques sur le marché national et le marché international est croissante. Il devient alors urgent de renforcer les capacités des acteurs du monde agricole et à proposer l’ouverture d’une formation qualifiante en agriculture écologique et biologique.
Cette formation qualifiante jugée nécessaire ici doit être sanctionnée par une attestation de participation. Et elle vise à renforcer les capacités techniques et pratiques des professionnels du monde agricole, des entrepreneurs agricoles, des étudiants et agents d’encadrement sur l’agriculture écologique et biologique. La formation permettra aux apprenants de se familiariser avec les concepts clés utilisés dans l’agriculture écologique et biologique ; s’outiller dans les pratiques de l’agriculture écologique et biologique et de créer une unité de production ou entreprise de transformation agro-alimentaire des produits issus de l’agriculture écologique et biologique. Les trois niveaux d’objectifs pédagogiques d’apprentissage sont : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être.
La PASCiB collabore avec le PAIA-VO à travers la convention N°0214/PAIA-VO/2016 du 29 juillet 2016 dûment signée avec l’UGP pour promouvoir la bonne gouvernance dans la mise en œuvre du Projet.
Sa collaboration porte sur le suivi-évaluation externe du PAIA-VO qui pourrait apporter une plus-value aux résultats. L’intervention de la PASCiB vise d’améliorer les structures et les processus de gouvernance qui permettent de fournir des services de qualité au niveau local. Elle permet également d’engager les communautés en général et particulièrement les groupes cibles dans un processus continu afin d’en apprendre davantage sur leurs droits et avantages sociaux qui s’appliquent aux services qui leur sont rendus et comment les aider à les faire améliorer.
En signant cette convention de partenariat, l’UGP et la PASCiB ont conjointement pris l’engagement de garantir le succès des activités prévues.
La mise en œuvre des engagements décrits se fait sur la base d’un budget global triennal assorti des plans de travail annuels budgétisés (budgets annuels convenus).
Dans le cadre du renforcement des capacités des organisations professionnelles agricoles, le projet ARISA-B a initié une formation sur les méthodes et techniques de communication institutionnelle. Ainsi, du mardi 23 au vendredi 26 mars 2021 s’est tenu dans la salle de Conférence de JECO hôtel de Dassa, l’atelier de formation sur les méthodes et techniques de communication institutionnelle.
Cette session fait partie intégrante d’un package de neuf (09) modules de formation identifiés dans ce PAC. L’ensemble de ces sessions vise à renforcer les capacités des Organisations Professionnelles et Interprofessionnelles Agricoles, notamment en matière de techniques et outils de développement institutionnel des OPA/OIP afin qu’elles soient à même de jouer leur rôle et de créer des conditions favorables à l’émergence d’OPA/OIP fonctionnelles et dynamiques.
L’objectif visé par la présente session est de doter les participants d’outils et de méthodes pour bâtir un plan et une stratégie de communication efficace et efficiente. En outre, elle vise à les doter de techniques pour mettre en œuvre une action de communication appropriée aux parties prenantes
De façon spécifique, il s’agit de :
L’ouverture de l’atelier a été faite par Monsieur ASHANTI Mashoudou, Représentant de ARISA-B. Après avoir souligné l’importance qu’accorde le projet dans ce processus de renforcement des capacités des acteurs de la communication de ses différents partenaires, il a exhorté les participants à apporter toutes les contributions nécessaires pour le bon déroulement de la formation.
Serge ATIDEGLA AMOUSSOU
Dans la mise en œuvre du projet “Collective Impact for Nutrition CI4N” lancé depuis juin 2018, en partenariat avec des acteurs gouvernementaux et la Société Civile, Care International Bénin/Togo appuie l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB) en la dotant de matériel bureautique et informatique.
Financé par la fondation SALL, ce projet vise l’amélioration de l’état nutritionnel des femmes de 15 à 49 ans et celui des enfants de moins de 2 ans, à travers une approche d’impact collectif. Pour l’atteinte de cet objectif commun, plusieurs institutions et structures intervenant dans la nutrition spécifique et sensible, ont été appuyées par ce projet.
La Cérémonie de remise de matériel s’est tenue aus champs d’oiseaux de Cotonou ce vendredi 23 Octobre 2020 en présence des représentants de CAN et Care International Bénin/Togo et du Président de l’ASCINB Monsieur Aurélien ATIDEGLA, sans oublier la Société de Nutrition du Bénin SNB aussi récipiendaire et membre de l’ASCINB.
Un bref aperçu de l’ASCINB
Vision
L’ASCINB rêve d’un Bénin où la malnutrition est vaincue grâce à un engagement politique ferme, qui résulte d’une redevabilité accrue et d’un dialogue politique structuré dans le domaine de la nutrition entre toutes les parties prenantes, notamment les OSC, le gouvernement, les collectives locales, le secteur privé, les institutions de recherche et le parlement.
Mission
« Accroître la qualité et les impacts de l’implication des acteurs de la société civile dans la gouvernance de la nutrition au Bénin ».
Les membres de l’ASCINB s’engagent individuellement et collectivement pour accomplir cette noble mission.
Pour contribuer au renforcement du capital humain dans le secteur agricole, la PASCiB en collaboration avec l’UGP du ProCAD a organisé un atelier de formation des partenaires de ProCAD sur la Gouvernance Participative du 28 Septembre au 1er Octobre 2020 à Djeko à Dassa.
La gouvernance économique des administrations publiques modernes exige une approche qui privilégie la performance dans les domaines de la gestion stratégique, la planification et le suivi-évaluation. Depuis le 12 octobre 2011, le secteur agricole s’est doté par décret présidentiel, d’un cadre institutionnel qui impose à toutes les catégories d’acteurs une gestion participative et inclusive des interventions dans le secteur.
Le Programme Cadre de Diversification Agricole (ProCAD) est l’un des programmes qui obéissent aux directives du cadre institutionnel du secteur agricole par le respect de l’approche participative. Le Projet d’Appui à la Diversification Agricole (PADA-FA) est l’un des projets du ProCAD.
Pour réussir ce pari de développement inclusif, une attention particulière est accordée à la qualité des résultats qui dépend non seulement de l’engagement des différentes parties prenantes, mais aussi des conditions mises en place pour exiger plus d’efficacité, de transparence et de redevabilité au niveau national mais aussi local.
Compte tenu de l’importance accordée au secteur agricole par le gouvernement et pour le développement harmonieux du secteur en lien avec les principes directeurs imposés par le cadre institutionnel, il est indispensable que les acteurs de développement du secteur s’approprient avec rigueur les principes de gouvernance participative et les observent.
C’est ainsi que du 28 Septembre au 1er Octobre 2020 à l’hôtel Djeko de Dassa, la PASCiB en collaboration avec l’UGP du ProCAD la PASCiB a organisé cet atelier de formation des partenaires de ProCAD sur la Gouvernance Participative dont l’objectif est de contribuer au renforcement des capacités des partenaires stratégiques de ProCAD notamment les Directions techniques ainsi que les ATDA et DDAEP à s’approprier des principes de gouvernance participative et les observent dans la conduite des interventions de développement du secteur agricole.
Au terme de l’atelier, les partenaires du ProCAD ont une assez bonne maitrise des outils de la gouvernance participative et sont capables de conduire les interventions selon les principes de ladite gouvernance.
Comlan Serge ATIDEGLA AMOUSSOU