Dans l’optique d’améliorer la productivité et la performance de son personnel, le PADMAR a initié un atelier de renforcement de capacité des Techniciens spécialisés en maraichage (TSM) et du Facilitateur Table Filière (FTFM) sur la Gestion Axée sur les Résultats de Développement (GRD). Elle s’est tenue à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo du 19 au 22 Mars 2019.

Cette formation a été animée par un collège de formateurs venu de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCIB). Il est composé de : M. ATIDEGLA Aurélien, Président de la PASCiB, M. PEDRO Ernest Comlan, Secrétaire Permanent de la PASCiB et enfin M. KOUTON DJODJO Damien, Chargé de programme à la PASCiB.   

Hormis ces modérateurs et formateurs, cet atelier a réuni 23 participants, qui sont les techniciens spécialisés en maraichage (TSM) des communes d’intervention du PADMAR et le Facilitateur table Filière (FTFM).

 L’objectif général de cette formation est de favoriser la bonne gouvernance des interventions de PADMAR par le truchement de son personnel technique pour l’atteinte effective et efficiente de ses objectifs au profit des exploitations familiales agricoles.

Les différents modules développés pendant les cinq jours d’atelier ont permis à tous les participants non seulement de s’approprier du contenu de la Gestion axée sur les Résultats de Développement (GRD) mais aussi de comprendre son historique et ces postulats. La convivialité dans laquelle l’atelier s’est déroulée exprime clairement le niveau de satisfaction des participants et cela est à l’honneur des formateurs qui ont utilisé la méthodologie basée sur l’approche participative et le brainstorming pour l’animation de la formation.

Serge A. AMOUSSOU

Pour cette troisième journée de formation, les modules à développer ont été la planification et la redevabilité axée sur les résultats. A ses présentations, ont suivi la poursuite de l’exercice sur l’étude de cas portant sur le thème « Développons autrement notre commune ».  

Il convient de retenir de la présentation de cette module que la budgétisation axée sur les résultats (PAR) est une procédure budgétaire visant à l’élaboration de budget-programmes sur la base d’objectifs et de résultats souhaités et vise à la rationalisation et l’efficacité des dépenses. 

C’est sur cette base que les participants se sont axées pour sortir un exemple de budget-programme du secteur de la santé sur les inégalités dans le domaine telle que mesurées par la mortalité infantile et l’espérance de vie à la naissance.   

De cette troisième journée il est ressorti aussi que le leadership est un processus d’influence d’un groupe pour amener les membres à réaliser les objectifs d’une organisation sans contrainte. Et que dans la GAR, le leader doit inciter à l’action pour l’obtention des résultats et communiquer avec ses collaborateurs pour leur fournir toutes les informations dont ils ont besoin pour obtenir leur engagement dans le sens de la réalisation des résultats. Soutenir, encourager et accompagner les collaborateurs pour leur donner la volonté de faire. Pour cela, le leader doit instaurer un système de rémunération axée sur ces résultats.

Il faut signaler que le mécanisme de la redevabilité joue un rôle capital dans la recherche des résultats.

Au terme de cette journée, un rappel des outils de la planification axée sur les résultats (PAR) et la budgétisation axée sur les résultats (BAR) ont été faites aux participants.

Deux groupes de travail ont été constitués pour réfléchir sur la suite de l’étude de cas portant sur le thème « Développons autrement notre commune ».

En conclusion, la troisième journée de l’atelier s’est bien déroulée et a permis de finir avec les sessions sur la GAR. La méthodologie basée sur l’approche participative et le brainstorming adopté dans le cadre du présent atelier a permis aux participants de mieux comprendre les modules développés au cours de la journée. Il faut retenir que les participants ont été satisfaits du contenu des modules développés et du déroulement de cette journée.

Serge A. AMOUSSOU

La première journée de la formation a démarré par les mots introductifs du Secrétaire Permanent de la PASCiB Monsieur Ernest PEDRO à travers lesquels il a fait une brève présentation de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile en mettant un accent particulier sur son rôle et sa structuration. Il est retenu que le rôle principal de la PASCiB reste la veille citoyenne dans toutes les politiques de développement au Bénin.

Dans ses mots de bienvenus, le Président de la PASCiB Monsieur Aurelien ATIDEGLA, a insisté sur l’importance de cette formation et a exhorté les participants à y accorder toute l’attention requise.

Les attentes exprimées par les participants sont relatives aux notions d’ordre en matière de gestion de projet, à celles spécifiques à la GRD et celles relatives à l’application de la GRD dans le contexte de PADMAR.

La deuxième session qui est la suite de la partie introductive a abordé : la base de gestion des projets et leur évolution, définition et clarification des concepts GPO, GAR et GRD, résultat, indicateur et chaine de résultats, les principes et la GRD. Cette session a aussi permis de mieux cerner la nuance entre l’approche cadre logique et l’approche GAR dans la gestion des projets.

Après cette session, les participants ont été repartis en groupe pour traiter un cas pratique qui leur a permis de réfléchir sur comment appliquer les notions des deux sessions présentées dans un cas réel.

Serge A. AMOUSSOU

Démarrée depuis le 04 Mars 2019, sous la responsabilité de Monsieur Ernest PEDRO Secrétaire Permanent de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) et de Monsieur DJODJO KOUTON Chargé de Programme à la PASCiB, cette mission de suivi et de contrôle citoyens de la mise en œuvre des interventions de PADMAR, consiste à des séances de travail avec les responsables impliqués avec des visites de terrain et des différents acteurs ayant bénéficié de l’accompagnement de ce programme.

Le Programme Cadre des interventions du FIDA en milieu rural au Bénin (ProCAR) a été initié pour servir de cadre de coordination des interventions du FIDA dans le secteur agricole béninois. Sa mise en œuvre contribue à l’opérationnalisation du Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnel (PNIASSAN 2017-2021) qui découle du Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA 2017-2025), nouveau document de politique agricole après le PRSRA échu en 2016. Le Projet d’Appui au Développement du Maraichage (PADMAR) est l’un des Projets inscrit dans le portefeuille de ProCAR. Il vise de façon générale  à contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté rurale dans 27 communes au niveau des départements du Mono, du Couffo, de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé, du Plateau et du Zou qui constituent sa zone d’intervention. Son objectif de développement est d’accroitre durablement les revenus des exploitations maraichères tout en améliorant leur résilience au changement climatique. Il est prévu sur une durée de 07 ans amorcée en 2017 avec son lancement officielle le 21 avril 2017.

Après la 1^ère année mise à profit pour asseoir les bases de son opérationnalisation, la Projet a amorcé une vitesse de croisière à partir de 2018. L’ambition sur la durée du Projet est d’impacter durablement 20.000 bénéficiaires directs (120.000 membres des ménages) dont 17.000 exploitants maraichers et 3000 emplois dans les métiers en amont et en aval de la production à majorité jeunes. Il est escompté que le projet induise par ailleurs des effets d’entrainement économique et social importants au niveau des exploitants et les ménages ainsi que des renforcements institutionnels des organisations maraichères et des institutions publiques et privées impliquées dans la filière maraichère.

L’objectifs de cette mission de suivi et de contrôle citoyens est de Contribuer à la bonne gouvernance des interventions de PADMAR pour l’atteinte effective de ses objectifs et ceux du ProCAR au profit de ses groupes cibles dans les départements du Mono, du Couffo, de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé, du Plateau et du Zou.

 Il s’agira de : 

• se rendre compte de l’effectivité et de la qualité des réalisations effectuées au profit des bénéficiaires depuis le lancement du projet,
• apprécier le niveau de respect des engagements de chaque partie prenante intervenant dans la mise en œuvre du projet ;
• apprécier le niveau de satisfaction des bénéficiaires
• apprécier les contraintes ou goulots d’étranglement dans la mise en œuvre du Projet ;
• apporter un appui-conseil aux acteurs de terrain pour la bonne continuation des activités,
• apprécier en général la qualité de la gouvernance sectorielle dans la mise en œuvre des actions
• proposer à l’administration de PADMAR/ProCAR, les mesures correctives éventuelles pour la bonne poursuite des interventions ;
• produire un rapport de contrôle citoyen à l’administration du PADMAR/ProCAR assorti de recommandations.

Nous pouvons dire qu’au terme de cette mission, la PASCiB aura :

• une bonne connaissance des progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet ;
• situé le niveau de respect des engagements de chaque partie prenante notamment les acteurs à la base
• à opiner sur la qualité de la gouvernance sectorielle et globale des interventions du projet
• à contribué à la prise de mesures correctives aux insuffisances et manquements éventuels qui seraient constatés
• à produire un rapport de constats à l’administration du PAPSFRA/ProCAR

Serge AMOUSSOU