Allocution du Coordonnateur de l’(ASCINB) Aurélien c. Atidegla
Monsieur Aurelien ATIDEGLA est revenu plusieurs fois sur l’importance de mettre la nutrition au cœur de la politique de développement du gouvernement et à précisé que, cette initiative revêt une importance particulière pour les acteurs non étatiques en général et pour l’ASCINB en particulier, et ce, pour plusieurs raisons. (cfère ALLOCUTION DU COORDONNATEUR DE L’ALLIANCE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR L’INTENSIFICATION DE LA NUTRITION AU BENIN (ASCINB))
Cette rencontre constitue donc une réelle opportunité pour nous car elle se tient à un moment où les débats parlementaires sur le budget général de l’État exercice 2019 se tiennent et nos délibérations doivent nous permettre d’adresser un message fort à nos députés pour qu’ils votent un budget qui réserve les moyens suffisants pour relever les défis en matière de malnutrition.
Il fini en disant que les acteurs de la société civile, espèrent que tous ces engagements feront changer la perception de non priorisation de la malnutrition par rapport à d’autres maladies.
Intégralité de son allocution.
ALLOCUTION DU COORDONNATEUR DE
L’ALLIANCE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR L’INTENSIFICATION
DE LA NUTRITION AU BENIN (ASCINB)
Aurélien C. ATIDEGLA,
Président de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB)
Bohicon le 13 Novembre 2018
Je voudrais tout d’abord joindre mes propos de bienvenue à ceux des intervenants qui m’ont précédé et ensuite vous remercier de votre participation effective à cet atelier de validation des résultats du rapport de diagnostic qui nous offre aussi l’opportunité de travailler sur l’ébauche de la politique nationale de la nutrition au Bénin.
Comme vous vous en doutez, cette initiative revêt une importance particulière pour les acteurs non étatiques en général et pour l’ASCINB en particulier, et ce, pour plusieurs raisons.
En effet, qu’il vous souvienne que depuis le consensus de Guédevy en 2009, donc dix ans déjà, malgré les efforts entrepris à tous les niveaux, le contexte international et national a beaucoup évolué et il est important d’actualiser les données et analyses sur la situation alimentaire et nutritionnelle de notre pays pour lui apporter des réponses pertinentes et plus ciblées.
Il faut souligner que ces dernières années, des efforts appréciables ont été faits sur le continent africain et tout dernièrement en janvier 2018, un engagement confirmant l’intention des Etats de l’Union Africaine à mettre un terme à la faim d’ici 2025 a été pris. Les Etats souhaitent travailler à un renforcement des politiques avec un investissement dans le capital humain ; la réduction de la malnutrition chronique à 10%, la malnutrition aigüe à 5% d’ici 2025 avec une attention particulière aux 1000 jours.
A cela s’ajoute le lancement officiel de l’initiative des leaders africains regroupant des chefs d’États engagés pour la nutrition. Enfin, la plupart des États de la région ont inscrit dans leurs politiques les objectifs de développement durables dont celui concernant la lutte contre la faim et la malnutrition d’ici 2030.
Nous acteurs de la société civile, espérons que tous ces engagements feront changer la perception de non priorisation de la malnutrition par rapport à d’autres maladies.
C’est pour cela qu’un accent est mis sur le plaidoyer pour des actions concrètes au-delà des notes d’intention. La priorisation de la nutrition implique non seulement l’adoption de politiques, programmes adaptés mais aussi des investissements financiers domestiques conséquents. Les quelques engagements financiers pris par les pays (Abuja : investir 15% dans la santé, Maputo : 10% dans l’agriculture) restent insuffisants et ne sont presque pas respectés. D’où l’idée de pousser à plus d’engagements financiers au sein des gouvernements.
Pour autant que l’on sache, les données récentes montrent que la situation nutritionnelle du Bénin est toujours critique et en tant qu’alliance de la Société Civile SUN, nous sommes engagés aux côtés des autres alliances et réseaux pour plaider en faveur de politiques de développement centrées sur la nutrition et soutenues par des investissements plus conséquents. C’est ce qui justifie l’initiative du projet SEIN, qui veut dire S’engager et Investir plus dans la Nutrition » que nous avons lancé tout récemment et qui vise à mobiliser les autorités politiques (gouvernement, parlement, conseillers communaux) et le secteur privé à plus investir dans la nutrition au Bénin. Ce projet s’inscrit bien dans la vision de l’ASCINB qui est
« Un Benin où la malnutrition est vaincue grâce a un engagement politique ferme qui résulte d’une redevabilite accrue et d’un dialogue politique structuré entre toutes les parties prenantes, notamment les OSC, le gouvernement les collectives locales le secteur prive et le parlement dans le domaine de la nutrition »
Cette rencontre constitue donc une réelle opportunité pour nous car elle se tient à un moment où les débats parlementaires sur le budget général de l’État exercice 2019 se tiennent et nos délibérations doivent nous permettre d’adresser un message fort à nos députés pour qu’ils votent un budget qui réserve les moyens suffisants pour relever les défis en matière de malnutrition.
C’est d’ailleurs pour cela que nous avons reporté notre activité de cette semaine sur l’analyse budgétaire afin que les résultats de nos travaux à Bohicon nous donnent davantage d’arguments pour mieux orienter nos analyses pour un plaidoyer plus efficace.
Nos attentes sont claires : l’ASCINB et ses membres doivent contribuer qualitativement au processus d’élaboration, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation de la politique de Nutrition dans un cadre institutionnel où nos rôles et responsabilités sont bien précisés. C’est à cette nécessité que nous devons travailler et je voudrais compter sur l’engagement de toutes les autres parties prenantes.
Pour nous, la malnutrition est bien un déni des droits de l’homme et nous devons, plus que par le passé nous inscrire dans une double approche : celle de GRD et celle fondée sur les Droits de l’homme avec au centre la redevabilité mutuelle.
Convaincus des efforts entrepris par le CAN pour mettre en synergie nos efforts avec ceux des autres réseaux SUN partenaires, je suis persuadé que nous pourrons en utilisant les vertus ci-dessus relever ensemble les défis.
Je vous remercie
Élaboration de la Politique Nationale de la Nutrition.
Le Secrétariat Permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition Monsieur Roch MONGBO a démarré un atelier de validation des résultats du rapport de diagnostic et de l’ébauche de la politique nationale de la nutrition. C’était le mardi 13 Novembre 2018 à Bohicon, avec pour participants, différents acteurs de la société civile, des représentants des investisseurs, d’ONG, Organisations Internationales et beaucoup d’autres institutions publiques comme privées.
Ceci a pour objectif de retracer et relever les défis en faveur de la nutrition au Bénin.
Pour la coordination de cet atelier, il y a le Secrétaire Permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition (CAN) Monsieur Roch MONGBO, la représentante du Gouvernement, plus précisément du Ministère du Plan et du Développement Madame Naïmatou BIO DJARA épouse KOUTOUMA, le Représentant de l’UNICEF Monsieur Ambroise NANEMA et le Coordonateur de l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB) Monsieur Aurelien ATIDEGLA.
Selon le Secrétariat Permanent, la situation dans laquelle se trouve le Bénin à fait naître le CAN afin de trouver les voies et moyens pour que la malnutrition soit conjuguée au passé en République du Bénin. C’est à travers ces réflexions qu’il a été confié au cabinet Bénin Consulting Group International (BeCG) l’élaboration d’un rapport de diagnostique et de l’ébauche de la politique nationale de la nutrition.
Le CAN a donc initié cet atelier avec la présence d’experts du domaine de la nutrition, afin qu’ensemble, ils puissent corriger, apprécier et valider ce rapport qui sera remis au gouvernement pour exécution.
Depuis les années 60, le Bénin ne cesse de proclamer l’agriculture comme étant le centre ou la base de développement ou de sa sécurité alimentaire comme cheval de bataille entrainant donc un échec permanent sur ce chantier. Les analyses ayant révélé, les facteurs explicatifs de ces échecs, il a été suggéré que la nutrition fasse l’objet d’une politique au niveau du Gouvernement. C’est ainsi qu’est né le Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition (CAN) dans lequel se retrouvent 7 ministères, les acteurs de la société civile, les ONGs, ainsi que l’association Nationale des Communes du Bénin.
Après avoir expliqué le bien fondé du CAN, de l’initiative de cet atelier, le Secrétaire Permanent Monsieur Roch MONGBO a demandé à tous les participants de cet atelier de bien vouloir sortir un document qui fera le diagnostic de l’état de nutrition par eux qui sont des experts de la nutrition et qui accompagnera la lutte contre la malnutrition au Bénin.
Après l’intervention du Coordonnateur de l’ASCINB représentant les acteurs de la société civile qui depuis plus de 10 années lutte pour l’éradication de la malnutrition, il déclare espèrer que ces engagements changeront la perception du non priorisation de la malnutrition à d’autres maladies.
En ces termes, il exprime qu’en tant qu’alliance de la société civile ASCINB, ils sont entièrement engagés avec les autres alliances et réseaux, pour plaider en faveur de politique de développement centré sur la nutrition et c’est ce qui justifie l’existence du projet SEIN-Bénin (s’Engager et Investir plus sur la Nutrition au Bénin).
Après l’intervention du Représentant de l’UNICEF, et du Gouvernement, les différents ateliers ont été constitués pour lire le projet de rapport présenté par le cabinet en charge de son écriture.
Durant ces 4 jours, une lecture méticuleuse sera engagée afin que tous ressortent de cet atelier, les résultats du rapport de diagnostic et de l’ébauche de la politique nationale de la nutrition pour finir à sa validation.
Quatre jours pour lire et corriger ce rapport qui, nous espérons agira à coup sur, sur l’éradication de la malnutrition en République du Bénin. Nous vous reviendrons pour vous présenter les temps forts et la finalisation du rapport et son contenu.
Serge A. AMOUSSOU
Formation sur la planification stratégique et opérationnelle.
PAORC / ENABEL : Formation sur la planification stratégique et opérationnelle.
Pour plus de résultats de leurs interventions dans le développement, Enabel forme ses réseaux d’OSC partenaires sur la planification stratégique et opérationnelle.
Du 06 au 09 Novembre 2018, trois des cinq réseaux d’organisations de la société civile (OSC) qui bénéficient depuis 2017 de l’accompagnement de Enabel sur différentes thématiques, ont suivi une formation sur la planification stratégique et opérationnelle dans le cadre de la gestion axée sur les résultats de développement à Grand POPO.
En réunissant les responsables de la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), de la Chambre Nationale de l’Agriculture (CNA) et de la Fédération Nationale des Producteurs du Bénin (FENAPAB), Enabel veut relever un défi. Celui de l’appropriation des outils modernes de planification stratégique et opérationnelle en lien avec la gestion axée sur les résultats de développement.
Depuis 2017, ces différentes structures ont bénéficié d’un paquet de formations centré sur un parcours d’acquisition de compétences pour plus de visibilité et de résultats. La présente formation s’inscrit dans la même logique et vise à outiller les participants sur les notions de planification stratégique et opérationnelle. Elle fait partie intégrante des différentes phases du parcours d’acquisition de compétences. Il s’agit de la phase A, a permis d’identifier les besoins en formation. La phase B pour les formations modulaires, et celle C actuellement en exécution, est consacrée au suivi post formation.
« Nous sommes revenus sur l’élaboration du cadre stratégique. Il reste beaucoup à faire et bientôt, nous allons revenir pour finaliser le document afin que chacun bénéficie entièrement de ces atouts pour mener à bien ses objectifs de développement » a expliqué le formateur Mr Adolphe DJAGBA, le principal formateur consultant. Le secrétaire permanent de la FENAPAB, monsieur Issiakou Moussa se réjouissant de l’accompagnement de Enabel, a exprimé toute sa joie pour le bien qu’a apporté l’ensemble des formations reçues à sa structure. Aujourd’hui, témoigne-t-il et en prenant l’aspect sur la communication au niveau de la FENAPAB, nous avons pu élaborer un plan de communication. Dans le cadre de la mise en œuvre de notre plan stratégique de développement, la formation sur la GRD nous a permis de corriger un certain nombre d’erreurs pour mieux mettre en œuvre un plan stratégique sur la reformulation de nos indicateurs, la reformulation de nos résultats, a expliqué Issiakou Moussa.
Comme les autres sessions de formation, la rencontre de Grand Popo a permis aux participants de se familiariser avec les outils de planification stratégique et opérationnelle visant à booster leurs interventions sur le terrain.
Serge A AMOUSSOU
Déclaration des acteurs engagés dans la promotion de la nutrition au Bénin
A l’initiative de l’ASCINB, dans le cadre de la mise en œuvre du projet SEIN-Bénin, les Maires, les SG et représentants des services techniques des Mairies, l’ANCB, les Associations intercommunales du Couffo et du Zou, les OSC du secteur de la nutrition, la FERCAB, les Opérateurs Economiques, les ATDA et DDEAP, DDS, les Coordonnateurs régionaux de CAN, les membres de l’ASCINB acteurs étatiques et non étatiques engagés dans la nutrition dans la région Sud du Bénin se sont réunis en atelier à Bohicon le 26 Octobre 2018.
L’objectif de cet atelier multi-acteurs est de sensibiliser les décideurs politiques et les organisations du secteur privé sur les conséquences néfastes de la malnutrition des populations sur le développement des régions afin de les amener à non seulement s’engager mais surtout à investir dans la nutrition dans leurs communes respectives.
Les communications et échanges ont surtout porté sur :
A l’issue des travaux, marqués par d’intenses débats sur la situation nutritionnelle au Bénin et les témoignages sur la situation dans les trois communes pilotes, les participants à cet atelier ont tenu une session de dialogue à l’issue de laquelle les engagements suivants ont été pris :
Conscients de la gravité de la situation nutritionnelle dans nos communes et convaincus de la détermination de l’ASCINB et du projet SEIN à nous accompagner, nous élus locaux et techniciens des mairies, nous engageons à :
Convaincus que le secteur privé a un rôle important à jouer dans les efforts pour éradiquer la malnutrition, et fier de la détermination des membres du CIPB pour financer la nutrition, nous représentants du secteur privé saluons l’initiative de l’ASCINB et nous engageons à appuyer les collectivités locales dans les domaines suivants :
Satisfait de ces engagements, les OSC réunies au sein de l’ASCINB et dans le cadre du projet SEIN – Bénin ont pris les résolutions suivantes :
Quelques jours seulement après le lancement officiel du projet SEIN, S’Engager et Investir plus dans la Nutrition au Bénin, un atelier multi-acteurs initié par l’ASCINB, l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin a mobilisé, le vendredi 26 octobre 2018, à l’hôtel Amazone de Bohicon les Maires, les SG et représentants des services techniques des trois communes du Sud-Bénin ciblées par le projet, l’ANCB, les associations intercommunales du Couffo et du Zou, les OSC du secteur de la nutrition, la FERCAB, les Opérateurs Economiques, les ATDA et DDEAP, DDS, les Coordonnateurs régionaux de CAN, les acteurs étatiques et non étatiques engagés dans la nutrition dans la région Sud du Bénin et les membres de l’ASCINB.
Placée sous parrainage du préfet du Couffo, le but que vise cette rencontre est de sensibiliser les décideurs politiques et les organisations du secteur privé sur les conséquences néfastes de la malnutrition des populations sur le développement des régions afin de les amener à non seulement s’engager mais surtout à s’investir dans la nutrition dans leurs communes respectives.
Pour le président de la PASCiB et coordonateur de l’ASCINB, Aurélien Atindégla, dans son discours introduction, avec l’ampleur que prend la malnutrition avec ses conséquence sur les ressources humaines, le développement local et l’économie nationale, l’engagement des acteurs de la société civile dans la promotion de la nutrition à travers des actions et la mobilisation des ressources s’avère nécessaire. C’est cet engagement qui a fait naître le projet SEIN présente une particularité en ce sens qu’il est essentiellement orienté vers le plaidoyer et le lobbying par lequel la société civile donne la preuve de son engagement de promouvoir le développement à la base. Cet engagement pour la cause humaine entraine, a-t-il dit, d’autres acteurs en particulier les élus locaux et le secteur privé.
Les travaux de cet atelier ont été lancés par le représentant du président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), M. Antoine Affokpofi, maire de Zakpota. Tout en saluant la détermination des acteurs de la société civile du Bénin d’être des acteurs qui promeuvent le bien être des populations à la base et le développement de ou le pays, il a dit l’engagement de tous les élus des communes ciblées à s’approprier le projet et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour sa concrétisation. Pour lui, le moment est plus qu’indiqué pour les communes de se battre pour assurer le bien être de leurs concitoyens à la base ; de les intégrer dans les divers actions e programmes de développement.
Quatre temps forts ont marqué les travaux de l’atelier de Bohicon. Dans un premier temps, les participants ont eu à suivre des communications les unes pour présenter l’ASCINB, et le projet SEIN et les autres pour montrer les enjeux et défis de la nutrition de même que les opportunités des investissements privés dans la nutrition au Bénin.
Le dialogue politique autour des enjeux et défis de la nutrition des communes a constitué le deuxième manche de la rencontre. Sous la conduite du préfet du Couffo Christophe Mègbedji qui a conduit ce panel, les divers acteurs présents à Bohicon, tout en prenant en compte la situation de malnutrition qui prévaut dans les communes concernées, ont évoqué les défis actuels à relever. Le préfet, de par ses expériences acquises dans le domaine de la lutte contre la malnutrition a relevé quelques leviers et les stratégies nécessaires aux élus communaux pour endiguer ce mal qui décime et qui annihile les efforts et actions de développement au sein des communautés à la base.
Au troisième point, il a été procédé, par les participants, à la prise d’engagements et à la signature de mémorandums de sept points par les élus multi-acteurs présents à l’atelier de Bohicon. Les maires s’étant fait entourer par divers cadres concernés par la question de nutrition dans leurs localités, ils ont certifié leur engagement de juguler les questions de malnutrition dans leurs localités respectives par des actions concrètes. Ils n’ont pas manqué exprimer leurs attentes en ce qui concerne ce projet SEIN.
Pour leur part, les acteurs du privé représentés par M. Benoît Dandjinou du CIPB n’ont pas marchandé leurs soutien. Bien que le secteur privé soit régi par le profit, il est possible voire indispensable de développer en collaboration avec les mairies des actions pour enrayer la malnutrition que vivent les populations.
Le dernier acte de la rencontre de Bohicon, a été la conférence de presse donnée par la coordination de ASCINB et tous les autres acteurs sur “Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030” pour marquer la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la faim au Bénin.
Norbert Houessou
Djidja, Zakpota et Djakotomè sensibilisés pour plus d'engagement contre la malnutrition.
Quelques jours seulement après le lancement officiel du projet SEIN, S’Engager et Investir plus dans la Nutrition au Bénin, la coordination du projet a mobilisé le 25 octobre 2018 à l’hôtel Amazone de Bohicon les acteurs des trois communes du sud ciblées par le projet que sont Djidja, Zakpota et Djakotomè. Cet atelier régional vise à informer, sensibiliser et susciter l’engagement des autorités politiques et du secteur privé en faveur de la nutrition en vue de la réduction des taux de malnutrition des enfants âgés de 0 à 5 ans.
Après le discours introductif du coordonateur de l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB), M. Aurélien Atindégla, les travaux de cet atelier ont été lancés par le représentant du président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), M. Antoine Affokpofi, maire de Zakpota.
Quatre temps forts marqueront les travaux de l’atelier de Bohicon. Dans un premier temps, les participants auront à suivre des communications sur l’ASCINB, sur le projet SEIN, sur les enjeux et défis de la nutrition et enfin sur les opportunités des investissements privés dans la nutrition au Bénin. Dans un deuxième temps, il est prévu un dialogue politique autour des enjeux e défis de la nutrition des communes. Troisièmement, il sera procédé, par les participants, à la prise d’engagements et à la signature de mémorandums par les élus des trois communes concernées. Le dernier acte de la rencontre de Bohicon, c’est la conférence de presse sur “Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030” pour marquer la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la faim au Bénin.
Participent à l’atelier de Bohicon, en dehors des élus et cadres des trois communes concernées, des acteurs des structures déconcentrées de l’administration ; des acteurs du secteur privé ; des organisations nationales et internationales intervenant dans la nutrition au Bénin et les organisations membres de l’ASCINB.