Suite et fin sur la planification stratégique et opérationnelle.
Pour plus de résultats de leurs interventions dans le développement, Enabel forme depuis le 11 Novembre 2018 ses réseaux d’OSC partenaires sur la planification stratégique et opérationnelle. Chaque OSC depuis la première rencontre sur cette formation, ont suivi une deuxième pour sa finalisation.
Ce 29 Novembre 2018, vient le tour de la PASCiB pour ce même exercice.
Pour rappel, trois des cinq réseaux d’organisations de la société civile (OSC) bénéficient depuis 2017 de l’accompagnement de Enabel sur différentes thématiques, et une formation sur la planification stratégique et opérationnelle dans le cadre de la gestion axée sur les résultats de développement.
En réunissant les responsables de la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), de la Chambre Nationale de l’Agriculture (CNA) et de la Fédération Nationale des Producteurs du Bénin (FENAPAB), Enabel veut en effet relever un défi. Celui de l’appropriation des outils modernes de planification stratégique et opérationnelle en lien avec la gestion axée sur les résultats de développement.
Ces différentes structures ont bénéficié d’un paquet de formations centré sur un parcours d’acquisition de compétences pour plus de visibilité et de résultats.
Aujourd’hui 29 novembre 2018, PASCiB vient vers la fin de cette formation de la phase C actuellement en exécution à Abomey.
Le formateur Mr Adolphe DJAGBA expliquait que : « Nous sommes revenus sur l’élaboration du cadre stratégique. Il reste beaucoup à faire et bientôt, nous allons revenir pour finaliser le document afin que chacun bénéficie entièrement de ces atouts pour mener à bien ses objectifs de développement ». Nous allons ainsi vers la finalisation de ce document qui sera d’une très grande utilité pour les OSC.
Cette dernière rencontre qui débute aujourd’hui, prendra fin le 30 novembre 2018 et permettra aux participants de se familiariser avec les outils de planification stratégique et opérationnelle visant à booster leurs interventions sur le terrain.
Serge A AMOUSSOU
Société civile, élus locaux et acteurs du privé s'engagent dans la lutte contre la malnutrition
Quelques semaines après le lancement officiel du projet SEIN, S’Engager et Investir plus dans la Nutrition au Bénin, et quelques jours après l’atelier multi-acteurs initié par l’ASCINB, au Sud du Bénin, l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin à Bohicon, vient celui de Parakou réunissant les Maires, les SG et représentants des services techniques des trois communes du Nord-Bénin ciblées par le projet, l’ANCB, les associations intercommunales, les OSC du secteur de la nutrition, la FERCAB, les Opérateurs Économiques, les ATDA et DDEAP, DDS, les membres de l’ASCINB.
Le but que vise cette rencontre est de sensibiliser les décideurs politiques et les organisations du secteur privé sur les conséquences néfastes de la malnutrition des populations sur le développement des régions afin de les amener à non seulement s’engager mais surtout à s’investir dans la nutrition dans leurs communes respectives.
Pour le président de la PASCiB et coordonateur de l’ASCINB, Aurélien ATIDEGLA, dans son discours introduction, avec l’ampleur que prend la malnutrition avec ses conséquence sur les ressources humaines, le développement local et l’économie nationale, l’engagement des acteurs de la société civile dans la promotion de la nutrition à travers des actions et la mobilisation des ressources s’avère nécessaire. C’est cet engagement qui a fait naître le projet SEIN présente une particularité en ce sens qu’il est essentiellement orienté vers le plaidoyer et le lobbying par lequel la société civile donne la preuve de son engagement de promouvoir le développement à la base.
La problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle reste une préoccupation majeure au Bénin. En effet, la malnutrition sévit au Bénin sous différentes formes. Les groupes vulnérables sont les enfants de moins de cinq ans, les enfants d’âge préscolaire et les femmes en âge de procréer (les femmes enceintes). Un enfant sur trois au bénin souffre de malnutrition chronique et par conséquent, est en retard de croissance ; 53 % des enfants d’âge préscolaire souffrent de carence en vitamine A et 50 % des femmes en âge de procréer sont anémiques. Une telle situation recommande de garder une attitude de veille permanente pour maintenir les chiffres en deçà des seuils critiques, identifier les domaines prioritaires de l’assistance technique sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; dégager les éléments clés pour la promotion des principes du droit de l’homme en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin.
La malnutrition chronique touche jusqu’à 60% de la population dans certaines communes du Bénin. Une situation qui préoccupe plusieurs organisations, institutions aussi bien nationales qu’internationales qui s’investissent depuis quelques années pour venir about de ce problème. Entre autres l’ONG The Hunger Project, CARE International Bénin-Togo, Conseil National de l’Alimentation, la Plateforme Béninoise de la Sécurité Alimentaire, etc. Par ailleurs le Conseil National de l’Alimentation dans sa vision « faire du Bénin un pays où chaque individu jouit d’un état nutritionnel satisfaisant afin de participer au développement du Bénin émergent » a signé un accord de partenariat avec l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) ainsi que aussi les autorités communales des zones de mise en œuvre de ses projets. Ils ont donc décidé de fédérer leurs efforts pour venir à bout de ce mal en févier 2017. Dans ce cadre, la contribution de tous les acteurs béninois est importante pour améliorer la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Un rôle particulier revient en premier chef, aux élus locaux qui sont les garants de la volonté des populations et sont plus proches d’elles ainsi qu’aux différents acteurs de la société civile pour promouvoir des actions salutaires pour la nutrition au Bénin.
L’objectif général visé à travers cette activité est sensibiliser les décideurs politiques et les organismes du secteur privé sur les conséquences néfastes de la malnutrition des populations sur le développement des régions afin de les amener à non seulement s’engager mais surtout à plus investir dans la nutrition dans leurs communes respectives.
De façon spécifique, il s’agira de :
Les résultats attendus à l’issu de chaque atelier régional d’information, de sensibilisation pour plus d’investissements en faveur de la nutrition se résument comme suit :
Toutes les parties prenantes (élus communaux, les autorités régionales, les ATDA, DDAEP, les opérateurs économiques, les ONGs, etc.) se sont engagés à plus travailler pour l’amélioration de la Nutrition dans les communes de la région.
Au dernier point, il a été procédé, par les participants, à la prise d’engagements et à la signature de mémorandums de sept points par les élus multi-acteurs présents à l’atelier de Parakou. Les maires s’étant fait entourer par divers cadres concernés par la question de nutrition dans leurs localités, ils ont certifié leur engagement de juguler les questions de malnutrition dans leurs localités respectives par des actions concrètes. Ils n’ont pas manqué exprimer leurs attentes en ce qui concerne ce projet SEIN.
Serge A. AMOUSSOU
La formation des formateurs initiée par la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) sur son manuel de Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) s’est achevée samedi 24 novembre 2018 à Bohicon. Trois jours durant, les relais et points focaux participants, ont renforcé suivant l’approche apprendre, connaitre et transmettre leurs connaissances sur les outils, moyens et autres techniques du CCAP. La formation a pris fin par l’élaboration d’une feuille de route qui prévoit une série d’activités qui vont de la finalisation du manuel CCAP, du support de formation à la programmation et déroulement des formations.
Après les deux premières journées consacrées aux travaux de groupes, les participants à l’atelier de formation des formateurs sur le manuel CCAP de la PASCiB, ont planifié le dernier jour, une série d’activités pour les prochaines étapes du processus. C’est un parquet d’actions qui vont faciliter à termes, la pratique du CCAP suivant l’approche de la PASCiB au Bénin.
Courant la première quinzaine du mois de décembre 2018, le consultant formateur va devoir finaliser le manuel CCAP et le support de formation. Dans la deuxième quinzaine du même mois, les formateurs vont recevoir et s’approprier les contenus du manuel CCAP et le support de formation. Le premier trimestre de l’année 2019 sera consacré à deux importantes activités du plan de travail retenu de façon consensuelle à Bohicon. Elles concernent un exercice pratique grandeur nature sur une situation de CCAP dans une commune pilote et la programmation et le déroulement des formations dans les différentes localités du Bénin.
En plus de l’élaboration et de l’adoption de la feuille de route, les participants ont suivi une communication sur le recueil des textes, document de base pour le CCAP présentée par la Chargée de Programme de la PASCiB. Docteur Yècy Peggy Tohinlo a insisté sur les démarches ayant conduit à la mise en place du recueil de textes pour la PASCiB. La notion de redevabilité qui fait appel à l’implication des détenteurs de droits et les porteurs de responsabilité était l’essentiel du menu de la communication.
Les participants ont donc été amenés à apprendre, connaître pour transmettre plus tard. Désormais, la PASCiB grâce au soutien de Enabel, positionne le CCAP comme l’un des axes stratégiques de ses interventions. Cet engagement vise à promouvoir la bonne gouvernance à travers la veille citoyenne et le respect des droits des citoyens.
Wilfrid SENOU
Consacrée aux travaux pratiques.
Démarrée le jeudi 22 novembre 2018 à l’hôtel les « amazones » de Bohicon, la formation des formateurs sur le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) de la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) se poursuit. Au deuxième jour de la formation, les participants constitués des relais et points focaux venus de tous les départements du pays, ont été soumis à des cas pratiques de CCAP. La finalité est de les amener à travers des exercices d’immersion, à mieux maitriser toutes les subtilités de l’approche pour plus d’engagement citoyen dans les différentes localités du Bénin.
Le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP), est un processus dans lequel, la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB), s’est engagé depuis plusieurs années. Pour y arriver, la plate-forme s’est dotée de plusieurs recueils et manuels pour faciliter la conduite ou la pratique de l’approche sur le terrain par ses démembrements pour une gouvernance crédible des affaires publiques. Cette deuxième journée vise à former les participants à travers un co-apprentissage sur le processus du CCAP dans le but de mieux outiller les formateurs.
En effet, il s’agit des exercices pratiques de groupes suivis des présentations et débats sous la direction du facilitateur Mr Yéssoufou Latifou en présence de la Chargée de Programme de la PASCiB Docteur Yècy Peggy Tohinlo et du représentant du partenaire Enabel, Mr Romuald Quenum.
Il était question de travailler à identifier certaines composantes des modules notamment les objectifs, les séquences, les groupes cibles et le déroulement. Plusieurs thèmes ont orienté les réflexions dans les groupes. On peut citer entre autres les acteurs et cibles du CCAP ; les éléments, outils et moyens du CCAP et les exemples d’application du CCAP.
La formation s’achève ce samedi 24 novembre 2018 avec les derniers réglages et l’élaboration d’une feuille de route pour la prochaine étape. Celle de la formation des autres relais et points focaux de la PASCiB que va succéder la phase de la mise en œuvre ou de la pratique de l’approche CCAP sur le terrain pour une gestion plus efficace et efficiente des affaires publiques au Bénin.
Wilfrid SENOU
Le Mercredi 21 Novembre à Cotonou, au Chant d’Oiseau, la Plate-forme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) a validé le Manuel du Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) au Bénin.
Le Contrôle Citoyen de l’Action Publique est un processus de promotion de la bonne gouvernance et ou d’expression de la démocratie à la base. Il permet aux organisations de la société civile ou aux citoyens ordinaires de demander des comptes aux responsables ayant à charge la gestion des affaires publiques.
Une stratégie soutenue sur le plan technique et financier par Enabel, qui se poursuivra par une formation au profit des formateurs constitués de quelques relais et points focaux pour une durée de 3 jours. Cette formation qui se tiendra à Bohicon vise à outiller les participants sur le concept du CCAP qui à leur tour, iront former leur paire pour une pratique plus accrue de l’approche CCAP.
Serge A. AMOUSSOU
La PASCiB forme ses formateurs sur le manuel à Bohicon.
La Plate-forme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) va bientôt stimuler et booster sa stratégie du contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) au Bénin. Ce jeudi 22 Novembre 2018, avec le soutien technique et financier de Enabel, se tient à Bohicon une formation au profit des formateurs constitués de quelques relais et points focaux pour une durée de 3 jours. Cette initiative vise à outiller les participants sur le concept du CCAP qui à leur tour, vont former leur paire pour une pratique plus accrue de l’approche CCAP.
Pour cette première journée, la formation des formateurs marque une étape importante dans le processus du contrôle citoyen de l’action publique CCAP porté par la PASCiB. Elle intervient au lendemain de la validation du manuel pédagogique de l’approche CCAP de la PASCiB. C’est pourquoi, se félicitant du niveau atteint par sa structure dans la mise en place des outils techniques du CCAP à l’ouverture des travaux, la chargée de programme de la PASCiB a rappelé les différentes étapes déjà franchies et le reste du processus. Docteur Yécy Peggy Tohinlo a ensuite invité la quinzaine de participants à un co-apprentissage à travers leurs contributions pour la réalisation des objectifs assignés à l’atelier.
Le représentant de Enabel, partenaire technique et financier de la PASCiB dans cet engagement citoyen, Romuald Quenum a exprimé les attentes de son institution. Selon lui, Enabel souhaite que l’atelier donne aux participants, tous les outils nécessaires et indispensables à la mise en œuvre des recueils et manuels élaborés et validés dans le cadre du CCAP.
Trois jours durant et sous la conduite du consultant formateur Yéssoufou Latifou, les participants vont se familiariser avec les notions telles que les clarifications conceptuelles, les objectifs et avantages de même que les fondements juridiques du CCAP. Le CCAP et les notions apparentées constitue aussi, un pan important de la rencontre de Bohicon qui se propose de sortir une feuille de route aux termes des travaux.
Wilfrid SENOU